Immigration et souveraineté : défi à relever pour la restauration du Gabon

17 juin 20240
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C’est un fait indubitable, il n’y a aucun pays au monde qui résiste aux flux migratoires. Le Gabon, notre pays, n’y échappe guère. En effet, davantage plus aujourd’hui qu’hier, il subit des coups de boutoir d’une immigration plutôt sauvage par des flux incessants et incontrôlés de populations étrangères entrant de façon frauduleuse dans son territoire. À l’évidence, le solde migratoire a atteint un niveau d’alerte rouge particulièrement inquiétant. Cet accroissement migratoire est la différence entre le nombre d’étrangers qui entrent dans un pays (les immigrants) et le nombre de personnes qui en sortent (les émigrants). Il est le plus souvent calculé au cours d’une année.

Si la DGDI reste la seule autorité habilitée à communiquer sur les chiffres réels des étrangers en territoire national, le coup de gueule du journaliste et lanceur d’alerte Chamberland Moukouama sur l’épineux problème de la gestion du flux migratoire dans notre pays n’est pas moins légitime. En effet, combien sommes-nous et combien ceux qui viennent d’ailleurs sont-ils ? La question est digne d’intérêt national !

Le parti Les Fondamentalistes reste profondément engagé dans sa lutte pour la restauration de la dignité du Gabon et du peuple gabonais. La réappropriation d’une identité restaurée et la sauvegarde de la patrie et de ses intérêts sont des impératifs catégoriques pour Les Fondamentalistes.

Le constat inquiétant que les gabonais font chaque vendredi et à l’occasion des fêtes des musulmans dont plus de 95% sont des expatriés n’est pas pour les rassurer. Il faut dire, sans faire dans l’affirmation d’une hypothèse complotiste du grand remplacement, que nos centres urbains sont saturés par une trop forte et insupportable présence étrangère dont nous ignorons les conditions d’installation. Comment douter, face à un tel constat, de l’excédent migratoire intolérable ?

Les Fondamentalistes sont solidaires du peuple gabonais pour réclamer le durcissement des conditions d’entrée dans notre pays et un renforcement de la surveillance vigilante aux frontières. Bambouchine, Cocobeach, le long du littoral, la mangrove d’Owendo, Akanda, les Lacs, au Nord et Nord-Est, à l’Est jusqu’au Sud du pays, telles sont les zones de vigilance prioritaires en matière de maîtrise du phénomène de l’immigration clandestine.

Cependant, en plus des mesures sécuritaires, Les Fondamentalistes suggèrent une politique d’immigration sélective comme au Canada. Car il ne s’agit pas pour nous de prôner une logique autarcique et extrême-droitiste. Le Gabon, pour son développement, n’a aucun intérêt à se priver des expertises qui viendraient d’ailleurs. Voilà ce que nous attendons d’une immigration de qualité, au contraire de l’immigration sauvage et inutile dont le pays est victime.

Pour LES FONDAMENTALISTES, Jaris MISSO et Fall BOMBENDA.

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