Les habitants d’Angondjé-village paient le transport à un coût élevé. Pour cause, l’état de la voie n’est pas favorable à la circulation des véhicules. Les voitures passant par cette voie éprouvent beaucoup de mal. Les creux, les eaux de pluie et l’absence de bitume ne facilitent pas les déplacements des riverains et de ceux qui souhaitent s’y rendre.

Pourtant, sur les bords de la route, une allée pour piétons a été aménagée. La présence de ce trottoir est la preuve que des travaux avaient été entamés. Vu qu’aucun engin n’est présent sur les lieux, il semble que l’entreprise chargée de la réalisation de cette route a abandonné sa tache.

L’eau potable n’existe pas encore dans le quartier. Tout au long de la journée, on peut voir des enfants ou des adultes, munis de bidons, se diriger vers un point de vente d’eau. Selon un riverain, le prix de l’eau dépend de la quantité voulu. Sur la route menant aux deux châteaux d’eau d’Angondjé, des travaux d’adduction d’eau sont en cours. Ces derniers ont suscité un nouvel espoir chez les populations. En attendant la fin de ces travaux, les habitants d’Angondjé-village se débrouillent pour avoir le précieux liquide et subissent les caprices de cette voie inachevée.

Georges-maixent Ntoutoume