OYEM/GABON : L’Auto-école Esseng au service des jeunes contre le chômage.

19 février 20180
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Aider les Gabonais à se réaliser et les sortir du chômage est le vœu de Florent Obounou, natif d’Oyem, directeur général d’une auto-école appelée Esseng. Un établissement, qui grâce à son fondateur, se met au service des populations et qui fait de la satisfaction des apprenants, la priorité de la direction et des formateurs. C’est une initiative encouragée par Estelle Ondo, elle aussi, native du Woleu-Ntem.

Ce matin du samedi 17 février 2018, apprenants et enseignant sont en pleine activité. Assidus et attentifs aux explications de leur formateur, les élèves prennent des notes. Ils suivent un cours théorique. Ils sont un groupe de 50 élèves dans la salle de classe. La réussite est leur objectif. Le fondateur y tient d’ailleurs. « Une bonne formation=Un bon conducteur  », c’est l’inscription qu’on trouve à l’entrée de l’auto-école Esseng d’Oyem. Ils sont au nombre de 300 élèves cette année, repartis en groupe de 50 par classe.

Créée en 2015, cet établissement a déjà accueilli, aux dires de son fondateur Florent Obounou, plus de 2000 apprenants. Grâce au sérieux de l’établissement, précise-t-il, certains apprenants viennent des pays voisins, situés au Nord du Gabon. C’est-à-dire, du Cameroun et de la Guinée-Equatoriale. Ces élèves Camerounais et Equato-Guinéens disent apprécier la qualité des enseignements dispensés au sein de cette école.

C’est aussi le cas par exemple d’Ada, une des élèves gabonaises de cette école, qui elle, salue l’initiative. « C’est une bonne initiative qui mérité d’être saluée. Elle pourra sortir certains d’entre nous de la précarité, du chômage et bien d’autres maux qui minent notre société gabonaise en générale, et celle du Woleu-Ntem en particulier. Qui sait ! Une fois mon permis en main, je pourrais conduire un taxi qui me permettra d’être autonome. Une femme autonome, c’est un plus dans un foyer où les deux conjoints s’entraident pour éviter le fardeau de la dépense », ce que ne cache pas la jeune Ada. Elle n’a pas aussi manqué de faire un clin d’œil à Estelle Ondo, native de la province, qui dit-elle, soutient et encourage la jeunesse oyémoise. « Elle pose des actes qui impactent nous jeunes, hommes et femmes. Elle doit encore faire davantage et nous jeunes devons prendre conscience des opportunités qui nous sont offertes » finit-elle par avouer.

Jean quant à lui aussi, apprécie non seulement l’initiative, mais estime à sa juste valeur, les enseignements qui sont donnés dans cet établissement. « De manière pédagogique, de la pratique à la théorie, nous sommes satisfaits. L’enseignant prend tout son temps pour nous expliquer.il est non seulement patient, mais comprend beaucoup d’entre nous quand nous posons certaines questions. C’est cela un éducateur, celui qui est à l’écoute des apprenants et cherche des voies et moyens pour trouver des réponses claires et nettes aux différentes questions posées par les apprenants  » explique-t-il. Le formateur Lié-Gaétan aborde dans le même sens lorsqu’il estime qu’un enseignant doit savoir comprendre, écouter, essayer de tout faire pour emmener un apprenant du zéro à un point supérieur. Aussi dira-t-il « Conduire n’est pas tenir le volant. C’est lier théorie à la conduite. C’est le respect du code de la route qu’il faut mettre en pratique  ».

Il ne fait aucun doute pour Estelle Ondo, Ministre des Transports et Florent Obounou, fondateur de l’Auto-école Esseng, tous natif du Woleu-Ntem, que ces différentes formations aident beaucoup de jeunes Oyémois et environs, à sortir du chômage. Comme quoi, ils apprennent les jeunes à pécher du poisson au lieu de le leur en donner.

TSONGAS MBICKA

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