SANTE/PORT-GENTIL : Sensibiliser sur l’autisme !

3 avril 20170
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La Journée mondiale de l’autisme célébrée le 2 avril à Port-Gentil, la petite bibliothèque « Imya » a donné le signal en organisant une campagne de Sensibilisation et consultations gratuites avec des médecins praticiens de l’autisme.

Le collectif des orthophonistes s’est associé aux bénévoles d’Imya pour alerter la population sur l’autisme qui est un trouble envahissant le développement de l’enfant. « Autisme et troubles apparentés », c’est la réflexion de l’édition 2017 de la journée mondiale de cette maladie méconnue des populations gabonaises en l’occurrence celles du chef-lieu de l’Ogooué-Maritime. Il faut amener la société à changer d’idée sur l’autisme. Il est urgent que les enfants avec autisme soient scolarisés parce qu’au contact des autres enfants, ils apprennent les notions de vie de la classe et de la société.
« Imya » dans son volet soutien communautaire, a fait appel au collectif des praticiens afin d’échanger avec le public port-gentillais. Ces spécialistes sont au contact des Librevillois depuis 2008. Comme maladie apparentée de l’autisme : la trisomie 21, entre autres. Les familles d’enfants autistes trouvent encore tabou d’en parler. La prise en charge existe par la volonté de bénévoles professionnels, qui, occupent progressivement le terrain. Les lutteurs de cette maladie estiment que le ministère de la santé publique au Gabon est peu impliqué, des actions sont attendues sur le terrain. Pendant deux jours, il a fallu lever le voile sur cette maladie souvent méconnue de la population à Port-Gentil, et faire comprendre aux parents qu’elle ne constitue pas une fatalité si elle est dépistée précocement. « Il faut sortir les gabonais des idées reçues, les éloigner de fausses croyances qui laissent croire que c’est une maladie des blancs » a souligné de l’ONG Imya, Sylvie MEVIANE FOURN.

Le trouble neuro-développemental se manifeste avant l’âge de 3 ans et présente des difficultés dans plusieurs domaines, l’enfant autiste peut s’isoler ou à l’inverse trop au contact à l’autre. « L’autiste a un langage oral peu informatif ou expressif et souvent limité, voire absence de langage » explique Dr Éric LEBANDA du collectif des praticiens en poste à Libreville. « Il est important de garder en tête qu’il a autant de formes d’autisme, qu’il y a d’enfants avec autisme. Ainsi vous trouverez certaines caractéristiques chez l’un, que vous ne retrouverez pas chez l’autre, et vice versa » conseille Dr Andréa NDOUNA DEPENAUD. La prise en charge permet néanmoins, l’amélioration du comportement, des capacités de la personne autiste et, donc, surtout de sa qualité de vie puis une meilleure intégration sociale.
Danny KOUELE TOLE

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