HAUT-OGOOUE/UJPDG : « Quand les éléphants se battent, les gazelles se mettent de côté… »

13 septembre 20150
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La tournée de l’union des jeunes du parti démocratique gabonais (UJPDG) dans la province du Haut-Ogooué s’est achevée le vendredi 11 septembre à Franceville par une grande rencontre à Potos, un quartier populaire. D’une ville à l’autre, les populations ont été captivées par l’appel à une jeunesse responsable lancé par Vivien Péa Makaga et ses jeunes « camarades » du parti.

D’Onga à Boumango, d’Aboumi à Bakoumba, de Bongoville à Léconi, Ngouoni, Mounana et les autres localités qui ont reçu la petite caravane des jeunes de l’UJPDG, le message était le même : « nous ne sommes pas venus vous parler de politique, mais de responsabilité et du comportement d’un bon citoyen… » lançait Vivien Péa Makaga, le délégué national de l’UJPDG, à chaque début de discours.

Les populations des différentes localités, des jeunes pour la plupart, approuvaient, par des applaudissements, ce message qui les invitait à se prendre en charge. Pour les PDGistes : « les petits métiers ne doivent pas être exercés exclusivement par des étrangers, les jeunes gabonais peuvent aussi vendre des tomates dans les marchés, réparer des chaussures, et faire d’autres petits métiers, il n’y a pas de sots métiers…. »

Aussi, ce message appelait au respect des institutions. Vivien Péa, souhaite que la jeunesse gabonaise refuse que l’on insulte les symboles de la République : « il est inadmissible qu’on insulte le président de la République, un bon citoyen doit défendre ses représentations…. ». Faisant allusion au climat politique qui prévaut au sein du PDG et sur la scène nationale, l’UJPDG a invité la jeunesse à ne pas se mêler du combat des hommes politiques : « quand les éléphants se battent, les gazelles se mettent de côté. Si on vous envoie insulter un homme politique, refusez de le faire car ceux qui se battent la journée, se retrouvent la nuit…et c’est vous qui serez mal vu ».

Un échange entre les populations et les membres de l’UJPDG se déroulait à la fin de chaque rencontre. Même si ce n’était pas à l’ordre du jour, les interventions des jeunes des différentes villes variaient entre frustrations causées par trop de promesses non tenues et colères face à ce qu’ils estiment être de l’oubli. Dans les communes d’Onga, de Bakoumba, de Boumango, de Léconi et autres, les problèmes sont semblables : l’état de la route, le manque d’école, la fermeture des structures sanitaires par abandon de poste, le manque de médicaments, l’eau potable, l’électricité, besoin de compteurs sociaux, le chômage, le mauvais traitement des employés dans les entreprises d’étrangers… face à toutes ces doléances, l’UJPDG a promis aux jeunes d’être leur messager auprès d’Ali Bongo Ondimba, le président gabonais.

Georges-Maixent Ntoutoume

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