Après une longue période d’absence sur le paysage politique gabonais, le candidat à la dernière élection présidentielle d’aout 2016 a voulu donner son avis au cour de son point de presse sur sa participation au dialogue politique initié par Ali Bongo Ondimba. Selon lui, cette rencontre n’était pas celle d’un Gabon contre un autre, ou d’un camp politique contre un autre. Il se voulait le lieu de convergences de toutes les intelligences le lieu où, en toute lucidité, les enfants du Gabon pouvaient regarder ensemble un avenir meilleur.

Au regard des grandes résolutions prise au cours de ce dialogue, notamment la révision du code électoral qui a toujours causé des problèmes lors des échéances électorales. Pour Dieudonné Milama, vu le temps qui reste pour organiser les élections législatives de 2018, il n’est point question d’être pessimiste. Il est question, poursuit-il, d’adopter les textes et les institutions tout en conciliant cela dans le maintien de la cohésion et sérénité et non dans l’affrontement et la division.

Aussi , au regard des enjeux de l’heure l’ancien candidat à la dernière élection présidentielle gabonaise demande à la classe politique et toute les parties prenantes au dialogue politique, de définir un chronogramme réaliste mise en œuvre des accords politiques , en vue de l’organisation des élections législatives crédibles ,dont les résultats seront acceptés par tous .Pour terminer , Dieudonné Milama a déploré l’état de dégradation de la Nationale 1 et propose au Chef de l’ Etat d’en faire une priorité des priorités et d’en faire une question d’honneur.

Justin BITEGHE