FOOT D2/GABON : Le Sporting Club de Libreville perd son ticket pour la D1 ?

4 July 20170
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La Direction générale du Sporting Club de Libreville a animé un point de presse ce mardi 04 juillet 2017.Un point de presse au cours duquel, Talyane Chalobah-Gondjout, président du Club de deuxième division du championnat national gabonais, a fustigé et contesté la décision rendue par le secrétariat de la Ligue nationale de football(LINAF).Laquelle décision soustrait le club de ses 33 points sur les 42 au compteur. La raison évoquée est celle ‘’d’avoir fait jouer Ibrahim MABIKA MOUCHILI avec une licence étrangère alors que ce dernier possède une licence nationale depuis plusieurs années’’. Avec 33 points en moins sur les 42, voilà la situation qui fâche.

Le Sporting Club de Libreville part de héros à presque zéro dans le championnat national de deuxième division. Privé de ses 33 points sur les 42 au compteur, leader du championnat à deux journées de la fin de la compétion, le club se voit reléguer en troisième division. Aussi, l’accuse t- on d’avoir fait jouer frauduleusement Ibrahim MOUCHILI MABIKA. Voilà ce qui fâche l’ensemble du staff et les acteurs. Talyane Chalobah-Gondjout, Président dudit club fustige et conteste la décision, qu’il estime injuste. 

« On nous accuse d’avoir aligné de manière frauduleuse Monsieur Ibrahim MOUCHILI MABIKA, qualifié officiellement par la LINAFP, et qui évoluait au Tout Puissant Akwembé depuis l’âge de 16 ans! Mieux encore, selon l’article 56 du règlement LINAFP du National Foot 2, Monsieur MOUCHILI MABIKA Ibrahim a bel et bien respecté les trois années civiles imposées avant de jouer avec une licence gabonaise. La décision de la commission d’appel a été rendue 12 jours après la réunion dans un rapport non daté en violation directe avec l’article 128 donnant 5 jours et pas plus pour une délibération. Messieurs les journalistes, le Sporting Club de Libreville n’a aucune compétence dans l’obtention d’une carte nationale d’identité, d’un passeport gabonais, et encore moins d’un certificat de nationalité, toutes pièces présentées par le concerné à notre club», ainsi se défend le Président du club.

Talyane Chalobah-Gondjout en appelle à l’arbitrage du gouvernement, du ministère des Sports et du président de la république. « Nous observons que notre génération semble être contrainte à observer un groupe de vieux poumons continuer à être les auteurs de prestations pitoyables lors de grands rendez vous internationaux, à domicile, nous donnant comme la risée du football international. Que devons-nous faire? Est-ce que même dans le sport nous devons rester chez nous et ne rien dire? Ou Devons-nous avoir un certain âge pour avoir de grandes ambitions? Des réponses à ces questions nous donneront la conduite à tenir car notre génération n’a peut-être pas les moyens financiers de la génération dite "élite", mais nous avons la passion, le cœur et l’espoir qui nous rendent beaucoup plus forts que cette dernière! Pour rappel, seuls deux nouveaux clubs promus dans les 5 dernières années ont su se maintenir en division supérieure les années suivantes » dénonce t-il.

Aussi, le président du Sporting Club de Libreville n’a pas manqué d’émettre des doléances « Nous venons aussi vous faire une dernière doléance : Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Madame le ministre des Sports, Celle de suspendre dès aujourd’hui les subventions allouées aux clubs de football soit disant professionnels, car nous ne la méritons pas. La montée en national foot, pour certains, représente désormais une ruée vers l’or, surtout quand nous parlons de plus de trois milliards de francs CFA par an. Le bilan de la saison 2016-2017 nous donne raison, car il est catastrophique au niveau des classements de fin de saison avec les points suivants: Une presque sous ligue de football a été créée avec plus de 6 clubs mis sous tutelle financière par la LINAFP qui devient donc « présidente » de ces 6 clubs. D2: 9 forfaits + 1 club excluD1: 6 forfaits + 1 club déclaré forfait général. Soit un total de quinze forfaits, aux frais du contribuable! C’est la saison de la honte. La seule différence entre le Sporting Club de Libreville et ces clubs de football est que la honte veut nous être imposée par OM et par Oyem AC qui semblent mieux se débrouiller sur papier, que sur le terrain. »

Pour Talyane Chalobah-Gondjout, les victoires de son club sont méritées. La montée en première division du championnat national, il la veut tout autant que les principaux acteurs, qui ne sont autres que les joueurs. Ces athlètes qui ont tout donné méritent de savourer leurs efforts. Ils ont donné le meilleur d’eux, tout en agissant au mieux. Jouer le championnat de première division, il y croit, car mérité, confesse t-il.

Martial TSONGA MBICKA

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