Neuf (9), c’est le nombre de sites que le Gabon a classé à ce jour sur la liste des Ramsar d’importance internationale, soit près de 2,8millions d’hectares. Il s’agit notamment des sites de Pongara, Akanda, Wongua-Wongué, Sette –Cama, Loango, Birougou, Ivindo, Bas-Ogooué et Chutes de Mbougou Badouma-Doumé. Pour la gestion de ces sites, le Gabon bénéficie du concours financier du Fonds Mondial pour l’environnement (GEF) à hauteur de 7 millions de $, soit près de 4 271 610 000 milliards de francs Cfa, logés à la Banque mondiale.

Selon le coordonnateur du projet, Faustin ONDAMBA-OMBANDA,’initiative vise à promouvoir la gestion rationnelle des sites retenus. Aussi, le projet impliquera t-il les populations riveraines dans cet effort de gestion rationnelle de leur environnement. Pour le coordonnateur, un des volets du projet va consister à promouvoir les activités génératrices de revenus au bénéfice des populations riveraines des trois sites Ramsar (Bas-Ogooué, Sette-Cama/Petit Loango et Mont Birougou).Ces trois sites sont retenus pour bénéficier du financement du Fonds Mondial pour l’environnement.

Il faut souligner que le projet de gestion durable des zones humides critiques du Gabon vise un double objectif. Il vise premièrement, la protection de la biodiversité dans les zones humides, à travers l’acquisition de connaissances et la mise en place des mesures de conservation pour utilisation durable des ces écosystèmes. Il vise deuxièmement, l’amélioration des conditions de vie des communautés vivant à l’intérieur et à proximité des sites retenus, et ce, grâce à un soutien financier pour la création des activités génératrices de revenus.

Il faut tout de même rappeler que pour cette édition 2017, la thématique retenue est « Des zones humides pour la prévention des catastrophes ».Le projet, faut il également le rappeler, sera exécuté conjointement par la Direction générale de l’Environnement (DGE) et l’Agence nationale des Parcs nationaux(ANPN).

Martial TSONGA