UOB/UNESCO : La liberté d’expression et la sécurité des journalistes sont les piliers de la démocratie

4 novembre 20150
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Les étudiants du département des sciences de la communication et de l’information ont bénéficié mardi, d’un séminaire organisé à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes ; un événement célébré chaque 2 novembre. Les forfaits commis contre les journalistes apparaissent comme des actes antidémocratiques.

« La démocratie n’est plus la seule affaire des hommes politiques ; les journalistes sont aussi des acteurs importants de la progression des libertés humaines. Leur musèlement n’est pas qu’un crime contre le journalisme mais aussi un acte antidémocratique », a développé Patrice Moundounga Mouity, l’un des intervenants, face aux futurs journalistes formés au DSIC. Ce séminaire conjointement organisé par ce département de l’UOB et l’UNESCO, a permis aux étudiants d’être édifié sur les risques de leur prochain métier.

Pour Charles Nkani, journaliste issu du DSIC, dans un exposé sur le journalisme d’investigation, le journaliste est un professionnel indépendant, un éveilleur de consciences, mais il est confronté à d’énormes difficultés, surtout dans les pays sous-développés. Car le journaliste d’investigation révèle des contre-vérités susceptibles de nuire aux détenteurs du pouvoir.

Cette année, l’UNESCO a invité les Etats à condamner publiquement les crimes commis contre. Ces dernières années, plus de 540 cas d’assassinat de journalistes ont été recensés. Dans son action pour la protection des journalistes, l’UNESCO a invité les gouvernants du monde à prendre les mesures nécessaires pour que ces crimes soient punis.

Georges-Maixent Ntoutoume

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