GABON/ENSEIGNEMENT SUP. : Les étudiants de l’Inptic de mauvaise humeur

21 novembre 20170
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Les étudiants gabonais de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (INPTIC) de Libreville sont en colère depuis plusieurs semaines déjà. Le 18 novembre dernier déjà, ces apprenants ont manifesté leur mécontentement pour attirer l’attention des dirigeants de leur établissement parce que privés de cours et d’enseignants.

Ils n’en peuvent plus ! C’en est trop, disent les étudiants gabonais de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (INPTIC) de Libreville. Privés de cours depuis le début de la rentrée académique 2017-2018, ces étudiants ont manifesté leur mécontentement devant leur établissement pour se faire entendre. Selon les témoignages, les apprenants disent ne pas être en possession de leurs relevés de notes du 1er et du second semestre, moins encore des notes des sessions de rattrapages. Toute chose qui exaspère les étudiants qui ne désirent qu’apprendre dans les conditions, les meilleures.

La direction de l’établissement semble impuissante face à cette situation de malaise. Ce que ne dément d’ailleurs pas son premier responsable , Claude Ahavi. Selon lui, ces difficultés ne datent pas d’aujourd’hui. Pour le directeur général de l’Inptic, l’Agence nationale des bourses du Gabon a de plus en plus du mal à payer des frais de scolarité des apprenants de son établissement. Aussi, faut-il le souligner, les enseignants cumulent quatre mois de salaires non payés. Quelle galère ! disent certains d’entre eux. C’est la raison pour laquelle, ces enseignants ont bloqué toute activité pédagogique et surtout gardé par-dessus eux, les relevés de notes et bien d’autres éléments qui concourent à la bonne marche de l’établissement, confesse le directeur général de l’Inptic.

Cette situation n’est pas du goût des étudiants qui disent être pris en otage et voient leur avenir hypothéqué. « Nous en avons marre d’être pris en otage chaque année. Notre avenir semble bafoué et il nous semble que personne ne s’en soucie, ne s’en émeut. C’est à croire que la jeunesse et son avenir intéressent peu nos dirigeants. Il faut que les gouvernants prennent leurs responsabilités et remettent l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (Inptic) sur les rails. C’est notre avenir qui est mis en jeu  » s’exclame une étudiante en colère.

Le gouvernement via le Ministère de l’Enseignement supérieur est une énième fois interpelé. Enseignants et apprenants attendent et espèrent que les solutions à la situation des uns et des autres soient trouvées pour la reprise des activités académiques en beauté. Une occasion pour les dirigeants en charge de secteur enseignement de prouver que la jeunesse est sacrée. Ces étudiants désirent ardemment qu’une chose, la reprise effective des cours dans de bonnes conditions.

Martial TSONGA MBICKA

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