Le FGIS face au corps diplomatique

17 juin 20160
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Au salon des conférences du ministère des Affaires étrangères, de nombreux diplomates accrédités en République gabonaise ont pris part à la cérémonie de présentation du fond gabonais d’investissements stratégiques, un outil qui met à la disposition du corps diplomatique, les opportunités d’investissements qu’offre le Gabon, dont l’objectif est de susciter l’intérêt des potentiels investisseurs internationaux.

Faire connaitre et décliner les missions de ce fond désormais considéré comme plate-forme des échanges entre le Gabon et l’international. Une mission très complexe à laquelle s’est livrée Serge MICKOTO CHAVAGNE, directeur de cette institution face aux ambassadeurs des pays du monde résidents au Gabon.

Créé en 2012, par la loi n° 005/2012 portant ratification, ce fond a été mis en place dans l’optique de permettre au Gabon de développer de nouvelles filières capables de générer suffisamment des revenus pour se substituer à ceux tirés de la production du pétrole. Ses missions sont :

 Contribuer au développement économique du Gabon par une gestion active du portefeuille des participations de l’État

 Susciter l’investissement des entreprises nationales ou étrangères dans les secteurs stratégiques de l’économie locale.
 Garantir l’indépendance financière du Gabon
 Constituer une épargne intergénérationnelle, visant à diversifier les ressources de revenus de l’État.

Selon le secrétaire générale des affaires étrangères du Gabon, substituant le ministre empêché, Mireille Sarah NZENZE, cette réunion est l’occasion de confirmer le souci des plus hautes autorités du Gabon, de veiller à traiter tous les partenaires du pays avec la même considération.

Le Gabon, terre d’opportunités, se trouve être une plate-forme très convoitée par des investisseurs du monde. C’est à cet effet que les échanges de cette rencontre ont été focalisés pour donner une image de ce Fond et de répondre aux interrogations des représentants des potentiels investisseurs.

Au terme de cet exposé, le doyen des ambassadeurs Ali Bodji du Maroc s’est dit satisfait : « par la qualité de l’exposé, par la clarté des informations qui nous ont été donnés par le premier responsable du Fond, on a lu des choses, on a écouté mais aujourd’hui on a eu des informations directement à la source par le premier responsable. Je pense que c’est un instrument important qui joue un rôle stratégique au sein de l’économie gabonaise …je reste convaincu que celui-ci va réaliser les objectifs qui lui ont été assignés, j’ai été également heureux d’entendre que le Maroc fait partie des centres d’intérêts du fonds pour les prochains investissements ».

Le FGIS doit son fonctionnement au 10% des recettes pétrolières, mais annonce qu’à l’horizon 2019 il pourra atteindre son capital minimum de 500 milliards, et dans le même temps il pourra désormais investir dans le budget de l’Etat. Pour l’heure, le FGIS gère les participations publiques dans 83 sociétés, notamment le groupe bancaire Oragroup et l’opérateur de tours de télécommunication IHS Towers. Le FGIS représente le levier opérationnel pour la préservation des richesses pour les générations futures.

Kenny Ongouori

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