CEEAC : Les ministres de la sous-région peaufinent la réforme institutionnelle

29 avril 20170
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Les 11 pays membres de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) sont en Conseil extraordinaire depuis le 28 avril dernier à Libreville autour de trois points dont le principal est la réforme institutionnelle de cette organisation créée en décembre 1981.

Ce conseil extraordinaire s’inscrit dans le cadre d’une décision adoptée au sortir de la 16e session ordinaire tenue à Ndjamena en 2015, de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC. Ahmad Allam-Mi, Secrétaire général de la CEEAC a rappelé que " cette décision prise avant celle de l’Union Africaine vise tout de même l’objectif d’accélérer l’amélioration de la gouvernance, le processus de l’intégration de notre sous-région, en tenant compte des nouveaux impératifs de paix et de sécurité, de développement durable et de mise en valeur de nos ressources humaines et naturelles pour la construction d’une communauté effective et efficace".

Par ailleurs, Pacôme Moubelet-Boubeya, ministre d’Etat, des affaires étrangères et président du présent conseil a énuméré les point à l’ordre du jour. Il s’agit d’examiner " trois sujets qui sont au cœur de la transformation structurelle de notre espace sous-régional : la réforme institutionnelle et organisationnelle de la CEEAC ; l’opérationnalisation de notre Zone de Libre-échange et les questions budgétaires". Avant d’ajouter que "le dossier portant sur la réforme institutionnelle de la CEEAC va nous permettre enfin, d’être en phase avec le Traité d’Abuja pour ce qui concerne l’arrimage de notre communauté à celle de l’Union Africaine et de répondre plus efficacement aux besoins de nos économies et de nos populations".

Au final, ce conseil extraordinaire a pour mission de donner corps et vie à cette vision des chefs d’Etat et Gouvernement de la CEEAC, en s’inspirant pourquoi pas des organisations sous-régionales qui ont su faire face aux préjugés de la libre circulation des personnes et de biens telles que la CEDEAO et la SADC.


Dorian ONDO

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