Ligne Nzeng-Ayong - Nkembo : La surenchère des transporteurs

2 septembre 20190
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Le prix du transport sur la ligne Nzeng-Ayong - Nkembo pour ce qui est des taxis et clandos bus , était passé de 200 a 300 FCFA en l’an 2017. Une forme de contrat qu’avaient les transports avec les clients le temps de la mise en circulation du pont de la Nouvelle-cité. Le dit contrat se trouve à présent bafoué par les transporteurs qui continuent à surfer sur la même vague au grand dam de la clientèle.

Les transporteurs de la ligne Nzeng-Ayong - Nkembo en veulent aux poches des clients. Ils se sont tous entendus pour maintenir le prix du transport à hauteur de 300 FCFA, alors qu’ils devraient revenir au prix initial de "200FCFA", après la mise en circulation du pont de la Nouvelle Cité. Ils n’en font qu’à leurs têtes avec l’appui de leurs ouailles. << Nkembo en passant par Dragage et le feu rouge 300 FCFA à l’arrêt>> , tel est le refrain des chargeurs à longueur de journée.

Les clients se sentent abusés voire trahis par les transporteurs. Ils avaient accepté de payer le transport avec un ajout de 100 FCFA sur cette ligne, pour soulager les transporteurs qui étaient obligés de bifurquer par le rond point de Nzeng-Ayong pour la destination de Nkembo. Une zone qui est émaillé d’embouteillage et de contrôle de police à répétition. Ces deux éléments sont un frein pour la rentabilité de l’activité. Nous comprenons donc que les deux parties se venaient en aide.

La situation des transporteurs a connu un dénouement heureux au mois de Juin dernier avec la mise en circulation du pont de la Nouvelle Cité. Cette heureuse nouvelle devrait comme prévu, ramener le prix du transport à 200 FCFA, mais hélas... Les clients s’indignent de l’attitude des transporteurs. Ces derniers tiennent mordicus unanimement. Les injures qu’ils se jettent en pleine figure à longueur de journée ne résolvent pas le problème jusqu’à présent. Les clients de cette ligne envisagent de se constituer en un bloc pour faire pression sur les taximans et autres "clandomanes", afin de les ramener sur la route de la raison. Une telle mésentente devrait interpeler le ministère du transport, les syndicats et O.N.G.

D.M

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