GABON : Ruine importante du trafic aérien en 2020

17 décembre 20200
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Le 15 décembre dernier, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Gabon a publié le tableau de performance des mouvements de l’Aéroporte de Libreville (ADL). Celui-ci livre des données pas très satisfaisantes du trafic baissier des passagers entre janvier et septembre, avec l’apparition de la COVID-19. Ces indicateurs de performances du secteur de l’aviation confirment cette tendance baissière depuis le début de cette année 2020.

Depuis l’avènement de la crise sanitaire du coronavirus au Gabon, tous les secteurs clés de l’économie sont minés par un resserrement, à l’instar du transport aérien. En effet, au Gabon, le trafic aérien a amplement baissé durant les neuf premiers mois de l’année. C’est du moins ce qui ressort du tableau de performances divulgué par l’ANAC. S’il y a lieu de le préciser, au 30 septembre, selon l’Agence Ecofin, l’aéroport international Léon Mba de Libreville a accueilli 203 860 voyageurs (internationaux : 140 800 ; domestiques : 40 802 ; en transit : 22 258), contre 588 710 au cours de la même période l’an dernier, soit une baisse de 65,4%.

À l’issue des trois premiers trimestres de cette année 2020, l’aéroport international Léon-Mba (principal aéroport du Gabon) aurait enregistré 5 112 mouvements d’avions, contre 11 541 à la même période en 2019. C’est une chute sans précédent, soit 55,7% en glissement annuel. De façon explicite, la plateforme a traité 3 259 vols internationaux, contre 7 439 l’année dernière (-56,2%). Sur le plan domestique, elle aurait enregistré 1 853 mouvements entre janvier et septembre, contre 4 102 pendant le même intervalle en 2019 (-54,8%).

Pour rappel, en mars dernier, le Gabon annonçait l’interdiction de « tout vol transportant des passagers, au départ et à l’arrivée des aéroports nationaux et internationaux du Gabon ». Cette mesure avait été prise suite à l’accroissement subite de la propagation de la COVID-19 à travers le monde. Au même moment, le pays fermait les frontières terrestres et maritimes. Depuis le 1er juillet, comme annoncé par le gouvernement, les vols internationaux ont repris mais avec de nombreuses conditions de restrictions sanitaires.

INOE

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