Gabon : Le secteur aérien mis en mal par le Covid-19
N’étant pas exempt des rafles du nouveau coronavirus, le transport aérien durant les six premiers mois n’a enregistré aucun licenciement en masse, mais fait face à une dégradation de la trésorerie des compagnies au fil du temps. Ainsi, la menace des licenciements devient réelle. A cela s’ajoute la crainte des faillites des transporteurs aériens locaux.
L’avènement du coronavirus a dicté sa volonté et a bouleversé les habitudes humaines. Les activités ont considérablement pris un coup et tournent quasiment au ralenti. C’est en effet le mauvais oxygène qui encombre ces derniers jours le secteur aéroportuaire gabonais. Les avions n’ont quasiment plus d’activité. Alors que le gouvernement consent les efforts dans le secteur, en rouvrant partiellement le ciel gabonais en juin dernier en admettant 2 vols hebdomadaires par compagnie et maintenant 4 vols hebdomadaires par compagnie.
Les idéalistes du secteur estiment que la fréquence est négative puisque cela ne représenterait en substance que -2 % des activités de l’ensemble des compagnies locales. Ce qui pourrait inéluctablement conduire à des conséquences regrettables avec notamment la disparition des compagnies aériennes locales, la perte de 1.000 emplois directs à l’instar des emplois indirects.
Pour Igor Simor, Directeur général de l’aéroport international Léon Mba, les périodes d’avril, mai et juin ont laissé un manque de 95 % des passagers. Avec une telle variable négative, les départs obligatoires risquent de ne plus être factice dans les tous prochains jours.
Chesnel E/MTM