Depuis le premier cas de covid-19 détecté au Gabon, des mesures ont été prises pour faire face afin d’éviter une hécatombe. Les populations ont jusqu’à ce jour, appliqué les restrictions sanitaires tant bien que mal. Ajouté à cela, le secteur bien que touché par la pandémie, semble tirer son épingle du jeu avec des pratiques que l’on pourrait qualifier de vol ou de banditisme.

Il est regrettable de constater que certains véhicules de transport urbain, communément appelé «  taxi}s} » profitent de cette situation pour gonfler les tarifs des trajets sans pourtant mesurer l’impact sur les clients qui empruntent au quotidien ce moyen de transport. Chose incroyable encore, le mépris de ces « boys-chauffeurs », pour certains, qui narguent les clients avec en guise de sommation « si vous ne voulez pas, c’est votre problème ». Comment comprendre qu’un trajet qui auparavant coûtait 400fcfa, se retrouve doubler du jour au lendemain, et ce sans explication.

Le syndicat des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG) qui assure et gère ces transporteurs semble laisser libre à ces pratiques car aucune prérogative ou sensibilisation n’est menée pour endiguer ce phénomène. Ce silence face à de tels agissements en dit long sur et la victime qui n’est autre que la population reste sur ce même rôle sans pouvoir y faire grand-chose.

Il est temps que des décisions soient prises pour éviter tout dérapage car étant à bout de souffle avec les mesures restrictives qui durent depuis 2020, cette flambée de tarifs dans les transports pourrait bien être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Freid KOUMBA