« Rendez-nous nos véhicules ! »

15 septembre 20140
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C’est le message que le Collectif des gabonais particuliers, détenteurs de véhicules d’occasion au port, frappés « injustement » par l’arrêté 002707 du Ministère des Transports, a souhaité adressé ce matin aux responsables dudit Ministère à l’occasion d’un setting tenu à l’entrée de cette administration. A travers ce mouvement, les « victimes » ont souhaité lancer l’action ‘’Touche pas à ma bagnole’’, une façon pour eux de mettre les autorités compétences face à leurs responsabilités.

L’article 3 de l’arrêté ministériel interdisant l’importation des véhicules d’occasion de plus de trois (3) ans n’a pas fini de créer des passions dans le secteur de l’importation de ces véhicules au Gabon. En effet, le collectif s’est retrouvé le 15 septembre pour demander la libération leurs véhicules qui sont « rentrés légalement (…) car ce sont parfois les économies de toute une vie ». Selon le collectif, les autorités du Ministère sont entièrement responsables de la situation présente. Et il ajoute d’ailleurs que c’est pour cette raison « qu’elles veulent à tout prix se débarrasser de ces véhicules pour que ceux des importateurs qu’elles ont fait rentrer frauduleusement ne remontent pas à la surface et ne les éclaboussent eux-mêmes ».

Pour cette raison, le collectif propose au Gouvernement de procéder à l’étude au cas par cas, afin de faire de la lumière sur cette affaire qui a déjà fait hospitaliser des propriétaires victimes d’accident cardiovasculaire. Le collectif n’arrive pas à comprendre que « le Ministère des Transports autorise, via le Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC), l’entrée légale des véhicules sur la base des notes compensatoires 0027 et 0028, selon les propres termes du CGC, notes qui autorisaient, jusqu’au 12 août 2014, les particuliers à faire venir un (1) ou deux (2) véhicules par an de plus de trois (3) ans, et ensuite on confisque les mêmes véhicules et on crie à la fraude ! C’est inadmissible ». Le collectif composé de plus de 200 gabonais envisage saisir les tribunaux nationaux et internationaux si jamais justice n’était pas faite.

Dorian Ondo

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