Le beau geste de l’Association Citoyen et Actions aux sexagénaires de Melen
Organisé dans le cadre de la journée citoyenne initialement instauré par les plus hautes autorités, l’Association Citoyen et Actions s’est rendue au service de gériatrie de l’hôpital régional de l’Estuaire. « L’objectif était de passer une journée récréative avec les personnes du troisième âge pour qu’ils ne se sentent pas seul... et qu’ils se disent qu’il y a des personnes qui pensent à elles », a indiqué Arnaud Lilian Billie, le président de l’association.
C’est bien le message qu’a voulu faire passer cette jeune association en posant cette acte de bienfaisance. La joie était perceptible sur le visage de ces sexagénaires qui pour beaucoup, sinon tous, ont été abandonnés par les parents, que soit à l’admission ou aux abords des bâtiments jouxtant le service de gériatrie. Pour le président de cette association, « il suffit d’un sourire pour qu’une personne revive à nouveau… que ces personnes puissent retrouver une nouvelle famille comme notre association qui est toujours aux chevets des personnes qui ont besoin d’être soutenus ». Un rôle que l’association citoyen action veut jouer en étant plus proche des personnes délaissées comme c’est le cas de ces personnes du troisième âge.
Par ailleurs, Annette Pradeau, Directrice du Centre National de Gérontologie/Gériatrie (CNGG) a signifié qu’« un souffle nouveau, un détachement même que ces vieillards peuvent ressentir est important surtout de la part des jeunes parce que cela nous allège la charge de travail communicationnelle. C’est pas facile pour les employés quand les malades se lassent et dépriment du fait de ne pas pouvoir voir d’autres visages et voir de nouvelles personnes avec qui discuter. Nous espérons que de tant en tant vous reviendriez pour faire sourire ces vieillards ».
Pour le président de cette association, « ces personnes passent vraiment des moments difficiles mais on a compris que ce n’était pas le personnel, car il est bien formé et il fait tout pour mettre ces personnes à l’aise mais le lieu dans lequel ils vivent pose problème. Ils nous ont dit qu’ils étaient en prison bien qu’étant libre ». Et cela soulève la problématique d’une véritable maison de retraite pour les vieillards.
Dorian Ondo