Mode ou mœurs vestimentaire ?

17 septembre 20140
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Le port de la minijupe, culotte courte ou encore de la robe sexy fait place à des commentaires scandaleux. C’est une tendance qui gagne considérablement la femme gabonaise, et la portgentillaise ne voulant pas être déconnectée de cette mode s’y met, constate notre correspondant

Gabonews : Il y a quelques semaines, le gouverneur de l’Ogooué-maritime via le préfet de Bendjè, Joseph Mouelé avait interpellé plusieurs jeunes filles retrouvées dans les boîtes de nuit de Port-Gentil avec des vêtements laissant leurs parties intimes à portée de vue. A ce qui semble, la leçon a peu été assimilée. La traque de ces filles devrait, peut-être, se poursuivre afin de réduire le nombre des femmes qui se baladent avec les bouts de fesses exposées aiguisant même des appétits chez les hommes. Au regard de la montée de la dépravation des mœurs et de l’attentat à la pudeur que cause cet habillement ; l’éducation populaire, la police des mœurs et la chaîne judiciaire devraient davantage sensibiliser la communauté.

En circulant dans la ville, on rencontre fréquemment des jeunes filles et des femmes d’un certain âge vêtues à moitié dénudées. Comme si elles se trouvaient à la plage ou dans leur chambre. Les parents, seraient-ils démissionnaires devant l’éducation de leurs rejetons ? Pourquoi, est-on étonné face à la multiplication des viols sexuels ? « Je suis bien dans ces tenues, il n’y a rien de mal, c’est la mode » estime Reine. L’une de mes filles avait cette tendance, je suis rentrée dans sa chambre en son absence pour tout déchirer » raconte Pélagie. Parfois, des parents offrent des micros habitats à leurs filles sans se soucier des regards environnants. Peut-on dire que les valeurs morales ont sauté par la fenêtre au Gabon ? Pourtant, chacun est conscient que les minijupes, robes ou culottes courtes ne font pas partie des us et coutumes gabonaises, car cette mode frise à la décence locale.
L’effet de mode gagne toute la gent féminine de la commune de Port-Gentil. La styliste anglaise Mary Quant, ayant popularisé les tenues dévoilant les cuisses, les rondelles de fesses de femmes dans les années 1962, a encore de beaux jours, car les adeptes de cette tendance vestimentaire se comptent par milliers. « Je suis une jeune femme libre, mon petit ami m’apprécie comme ça » explique crânement Clarisse. La femme a pris la liberté d’offrir son corps au public comme sur un podium de mannequins.

Danny Kouélé Toulé

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