Le manioc du canton Océan

28 février 20150
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Les cultivateurs du canton Océan à l’ouest du département de Bendjè se lancent davantage dans la commercialisation de leurs produits agricoles vers les marchés de Port-Gentil, le centre urbain le plus proche, rapporte notre correspondant.

Village Odimba (Gabonews) : Les planteurs de tubercules de manioc réunis au sein de la coopérative Enoungwany viennent de mettre en vente de plus 45 paquets de manioc sortis des champs pilotes de Mboulè aux environs du village administratif d’Odimba dans le canton Océan.

Hommes et femmes adhérents de cette coopérative dont la principale activité est la création d’activités génératrices de revenus (AGR) en milieu rural ont accepté le concept un homme, un village une coopérative afin de fédérer leurs efforts autour Berthe Azizet Mboumba voilà aujourd’hui 3 ans. « Nous avons décidé de lutter contre la précarité en initiant des projets communautaires » confie la fondatrice d’Enoungwany. La production agricole est encore tournée vers l’autoconsommation, il faut alors à amener les agriculteurs ruraux en direction des nouveaux paradigmes. « Nous poursuivons notre sensibilisation afin que les populations développent d’autres techniques culturales » explique le chef de service provincial de l’agriculture, Magloire Medza Abessolo. Le manioc du canton Océan occupe déjà les conversations aux marchés tant la commission communication d’Enoungwany a organisé un matraquage médiatique. Le bureau de ladite association rurale projette de ravitailler le marché port-gentillais tous les 15 jours.

A en croire le secrétaire général de la coopérative Enoungwany, Claude Landry Pambo le développement du secteur agricole demeure une priorité. Pour cette 1ère production mise en vente, ce sont près de 900 kg de tubercules, qui ont servi à obtenir du manioc et d’autres rivés comme les cases-à-dents, le garis, pour ne citer que ceux-là. Une production qui a trouvé l’assentiment du chef de site de Mboulè, Emilienne Mwentchoua. Ce projet tend à contribuer à la diversification de l’économie locale, certes. Mais, les coopérants d’Enoungwany entendent réduire les prix des produits vivriers faits à base du manioc dans un premier temps.

Danny Kouélé Tolé

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