FRANCEVILLE/La loi des ordures

9 septembre 20150
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La capitale provinciale du Haut-Ogooué semble, elle aussi, avoir du mal à rester propre. L’insalubrité progresse au fil de la production des ordures ménagères. La collecte, visiblement, ne parvient pas à vider les bacs de façon quotidienne.

Marché de Potos, le plus connu de Franceville. Ici, l’activité commerciale est assez intense. Les commerçants sont de toutes les nationalités et tiennent chacun un commerce variant en fonction des moyens individuels. Ils se côtoient au quotidien dans une convivialité sans précédent.

Mais les commerçants de Potos ne partagent pas seulement le bien-vivre ensemble, ils ont aussi en commun la saleté qui dicte sa loi en plein cœur du marché. Un tas d’immondices issues des déchets de la forte activité commerciale. Une poubelle en plein marché. Certains commerçants vendent là tout près de ces ordures qui mettent en danger la santé des clients et leur propre santé.

Des cartons, de la viande et du poisson pourris, des boîtes vides, de vieux vêtements et plusieurs autres formes de déchets que peut produire un marché.

La saleté étend ses tentacules plus loin ; la ville de Franceville elle-même dégage des odeurs nauséabondes à certains endroits. Les bacs à ordures sont tous pleins ; parfois les émanations issues du cadavre d’un chien gênent les balades des piétons.
Franceville est la troisième ville du Gabon par le nombre d’habitants. Elle est située à 512 km de Libreville. Le fleuve Ogooué et la Mpassa traverse cette ville de 56.000 âmes.

Georges-Maixent Ntoutoume

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