EGCA-SATRAM en consultation publique

30 octobre 20140
Partager

C’est cette stratégie de communication de proximité découle de deux études sur l’impact environnemental en vue de l’exploitation des carrières de sable dans la zone de Neng’Abembé et la construction du futur quai de Satram à Port-Gentil, rapporte notre correspondant.

Gabonews : L’Etat gabonais envisage la construction des logements sociaux dans la zone de Sogara (Société gabonaise de raffinage), ce projet nécessite des études sur l’impact environnemental. Ce qui a conduit la société EGCA-SATRAM en partenariat avec le cabinet Gabon Ingénierie à entreprendre une consultation publique, ce mercredi, à la foire de Port-Gentil en présence des chefs de quartiers, de quelques ONG et des autorités communales.

Des études qui concernent les zones de Neng’Abembé et de Mami-Wata. La carrière sera située à la sortie de la lagune Ozounga aux environs du village Neng’Abembé à un jet de pierre de Sogara où l’extraction d’une partie du delta de jusant, banc sableux obstruant la sortie des eaux de cette lagune au moment du jusant. « L’objectif est d’offrir davantage de granulats sableux pour l’aménagement et la construction de la voirie du complexe immobilier » a expliqué le 1er maire adjoint de la ville, Robert Ndzoghan. Cette étude en cours de déterminer les éventuels impacts suscite déjà des inquiétudes. « Prendre du sable dans la zone du Dahu entraînera des problèmes » prévient Joseph Marie Mbumba, un notable de Port-Gentil.

Outre, ce projet de construction d’un complexe des logements sociaux, la situation du littoral au niveau de Mami-Wata. Pour parer à cette dégradation et permettre plus de souplesse dans l’exploitation, ECGA-SATRAM prévoit la création d’un nouveau quai pour ses activités. Mais, là aussi, le projet impose une étude sur l’impact environnemental, « il nous faut faire quelque chose » a insisté Damien Mihindou de Satram. Pour le président de l’ONG H2O Gabon, Henri Michel Auguste, il est vrai que l’état dangereux de l’axe Mami-Wata-Cora Wood, est un impératif, mais il est également nécessaire de savoir si faire reculer l’érosion à hauteur de Mami Wata n’enverrait pas le problème dans une autre zone. Ces consultations pourraient maintenir un climat de confiance entre ECGA, l’Etat et les populations locales. L’absence des riverains des zones du Dahu et de Mami-Wata est venue noircir cette initiative.

Danny Kouélé Tolé

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire