Minlama Mitogho sollicite la grâce présidentielle du Général Oligui pour Tony Ondo Mba et les autres

20 mars 20240
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C’est à la Chambre de Commerce de Libreville, le samedi 16 mars 2024, que Dieudonné Minlame Mintogho, Président du parti politique « Ensemble Pour la République » (EPR) et par ailleurs candidat à l’élection présidentielle controversée d’août 2016, a animé une conférence de presse. Cconférence au cours de laquelle, il a abordé sans détours, de nombreux sujets d’actualité. Il s’agit du coup de libération du 30 août 2023, de la transition politique en cours au Gabon, de la tenue du dialogue national inclusif et surtout des cas des détenus politiques.

Sur ce dernier point, c’est sur un ton solennel et empli d’humilité, qu’il a demandé au Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, de bien vouloir étendre sa grâce présidentielle à Tony Ondo Mba et aux autres prisonniers politiques, incarcérés sur instruction du régime déchu.

"Il y a une interpellation un peu triste. Le Président de la République à Oyem nous avait
présenté un jeune gabonais qui sortait de prison, il était directeur général d’une grande
entreprise et le Président nous a dit, ils ont été injustement emprisonnés. Et puis, il y a
d’autres, vous connaissez les noms, oui Brice Alihanga et ses amis, on a vu les autres à
Oyem, on a vu les autres aussi à Jeune Afrique, on a même vu les autres qui ont créé déjà
des associations. Tony est où ?
" s’est-il interrogé.

Il a poursuivi ses propos en ces termes : "Je ne vais pas quitter ici sans interpeller le Président de la République pour dire, Monsieur le Président, terminez le travail. Ils sont tous allés en prison ensemble, élargissez la grâce aux autres. Il serait bon qu’avant qu’on aille au dialogue, que les derniers prisonniers des amis de Laccruche Alihanga bénéficient de votre grâce. Ce sera justice ou bien juste pour tous les autres gabonais".

Il ne reste plus qu’à espérer pour les concernés, leurs familles, leurs proches et leurs sympathisants respectifs, que cette interpellation reçoive un écho favorable auprès du Président de la République, d’autant plus que bon nombre de ces compatriotes sont détenus pour certains, sans jugement depuis plus de 4 ans et pour d’autres, à l’issue de procès au déroulement contestable.

KB/MT

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