Gouvernement de la Transition et Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle : 10 Propositions faites par le Collectif des Jeunes pour la Patrie (CJP)

17 septembre 20230
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Pour rappel, depuis de nombreuses années notre pays le Gabon peine à lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, malgré les atouts dont il dispose, en important plus de 60% des denrées alimentaires. Ce qui rend notre pays dépendant des autres nations avec un secteur agricole qui ne contribue qu’à hauteur de 5% du PIB.

Or, avec 5,2 millions d’hectares de terres arables et une pluviométrie annuelle de 3000 mm, notre pays constitue une terre propice à l’agriculture. Dans un contexte de crise alimentaire, la souveraineté d’un Etat doit également passer par sa capacité à nourrir ses populations.

Selon le rapport global de la FAO sur la nutrition de 2020, qui indique un taux élevé de malnutrition chronique de 17% chez les enfants de moins de cinq ans, et un taux de surpoids de 40%, un taux d’obésité de 14,95% chez les adultes, un taux d’anémie de près de 58,9% chez les femmes en âge de procréer, un taux d’allaitement maternel exclusif particulièrement bas de 5,1%. Tout ceci pour rappeler l’importance et l’urgence de mettre un accent particulier sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Et c’est fort de ce constat que le Collectif des Jeunes pour la Patrie (CJP) a tenu à soumettre à l’appréciation des nouvelles autorités de la Transition par le canal de Andrey Wilson IGNANGA IGNANGA, Conseiller en charge des questions agropastorales, des pistes de solutions (10 Propositions) qui pourraient entre autres contribuer à améliorer la quantité et la qualité de la production agricole de notre pays, et participer à la réduction du chômage des jeunes qui est d’environ 42%.

Il s’agit de :

1. Définir des objectifs de production agricole annuels et Constituer de réserves alimentaires stratégiques.

2. Promouvoir l’usage des technologies dans l’agricole moderne et durable pour accroître la production locale.

3. Renforcer et promouvoir les questions de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle au sein des institutions parlementaires et organisations de jeunesse.

4. Création d’un écosystème favorable à l’implication et l’épanouissement des jeunes dans le secteur agricole.

5. Veiller à la mise en place d’une allocation de 10% du budget de l’Etat consacrée au développement du secteur agricole, conformément à la déclaration de Maputo de juillet 2003, pour atteindre une croissance de 6% de l’économie agricole.

6. Promouvoir les opportunités d’emplois des jeunes dans les chaînes de valeurs agricoles.

7. Développer le concept des jardins en milieu scolaire sur toute l’étendue du territoire national.

8. Encourager l’agriculture familiale et promouvoir les jardins potagers au niveau des ménages et orphelinats.

9. Etudier les possibilités de mise en place d’une législation (CNAMGS ; CNSS, Code du travail) pour le secteur agricole.

10. Mettre en place les politiques de garanties pour le financement agricole.

A toutes fins utiles, il nous plaît de préciser que les jeunes s’accordent sur le principe des institutions et des politiques fortes, visant à booster la production agricole nationale, afin de restaurer la dignité et prôner le développement harmonieux et durable.

C’est sur cette note que se referme la section consacrée à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle.

Pour le Collectif des Jeunes pour la Patrie (CJP)
Andrey Wilson IGNANGA IGNANGA,
Conseiller, en charge des questions agropastorales

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