Aux responsables politiques des partis de l’opposition : demandez, je vous prie, la libération de Mike Jocktane

18 septembre 20230
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J’ai le devoir moral de vous le dire. On vous observe. Nous vous observons. Le Révérend Mike Jocktane, tout le monde l’a vu régulièrement très actif à vos côtés. Nous l’avons vu à l’œuvre, présent, actif, contribuant à vos activités. Je peux donc affirmer avec certitude que c’est un des vôtres.

Alors, ma question : pourquoi ce silence ?

Aucun responsable ne s’est exprimé sur son arrestation.
Aucun d’entre vous ne démontre sa préoccupation sur ce qu’il traverse présentement.
Aucun d’entre vous ne dit rien.

Personne.

Ah la Politique !
Un milieu dans lequel, pour beaucoup, ce sont les intérêts qui prévalent. Mais non ! Il faut aussi de l’humanité !

Personne pour le défendre ?

Personne pour mettre en lumière l’esprit de cohésion, d’harmonie, de ‹‹Pardon›› dont parle si bien la Charte de la Transition ?

Incroyable.

Ne le savez-vous pas, lors d’une Transition, militaire ou politique, faut- il le rappeler : tout est discutable, on recherche tous apaisement et nouveau départ pour tous. On dissout toute ambiance étouffante. On se libère, met de l’ordre, réorganise, pose des mesures strictes...

Revenons sur le sujet principal qui justifie ces lignes. Mike Jocktane. Il s’agit d’un compatriote ‹‹soucieux de notre essor vers la félicité››, on peut le lui reconnaître. Il a, par ailleurs, conduit la campagne d’un candidat en tête à la Présidentielle d’août dernier. À cet effet, on ne peut faire comme si de rien n’était. Non, ce serait comme regarder la Transition avec des yeux rouges incandescents.

Je ne veux pas être plus longue. Mon cœur est comme transpercé ce matin. Les mots qui structurent ces différentes phrases me viennent du fond de ma conscience après ma prière matinale. Effectivement, durant ces moments, sans que je ne me l’explique, la lumière de ma pensée s’est orientée vers un nom : Mike Jocktane. De fait, sans chercher à comprendre, j’ai exécuté : j’ai cité son nom, j’ai prié et, par la suite, rédigé cette réflexion.

Nous vous observons. Pour l’histoire. Pour votre esprit de cohésion, de cohérence, demandez ‹‹au moins›› sa libération car lors d’une Transition, tout est discutable !

Pour une fois, pour une seule fois, vous pouvez FAIRE BLOC sur un dossier.

Le devoir moral de vous le dire...

Sandrine NGUÉMÉBÉ ENDAMANE

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