Après avoir passé deux ans en milieu carcéral, les agents de la gendarmerie impliqués dans la tentative de coup d’Etat de 2019 ont été acquittés en juillet courant 2021. Ils sont depuis lors, dans une phase de réinsertion sociale. En effet pendant leur séjour à la prison du Gros bouquet, ils ont été radiés de leurs fonctions et de facto, le paiement de leurs salaires a été interrompu.

Les familles de ces agents ont formé un collectif. Par la voix de Yolande Avomo, la présidente de ce collectif, un appel a été lancé au président Ali Bongo Ondimba afin qu’il saisisse les autorités compétentes pour prendre en main ce dossier et décanter la situation financière de ces compatriotes. En sollicitant de l’aide à la plus haute autorité du pays, les agents espèrent une réintégration à leur fonction professionnelle et le versement de leur salaire suspendu depuis deux ans.

Près de deux mois, après qu’ils aient été déclarés non-coupables du crime de complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, ils sont au point mort, comme le décrit si bien Yolande Avomo. « Ils vivent encore misérablement. Ce sont des pères de famille, ce sont les piliers de leur famille. Si un pilier ne parvient pas à s’acheter un bout de pain, qui va acheter le bout de pain à toute la famille ? ». Le collectif reste dans l’attente d’une réponse favorable président gabonais.

David A/LK