NOUVELLES PRISONS/ Le Gabon veut s’arrimer aux normes internationales

26 août 20210
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Le ministre gabonais de la Justice, Garde des Sceaux et Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, s’est entretenue le mercredi 25 août 2021 avec les techniciens du Ministère des Travaux publics et de la Sécurité Pénitentiaire. La question de la construction et de la réhabilitation des prisons de Nkoltang et de Libreville était au cœur des échanges.

La surpopulation au sein de la prison de Libreville ne répond pas aux normes internationales. C’est pour s’aligner au respect des droits de l’homme tel qu’édicté par l’Onu, que le gouvernement envisage, non seulement de réhabiliter la prison centrale de Libreville, mais aussi d’en construire une nouvelle à Nkoltang.

Au cours de la réunion avec les techniciens du Ministère des Travaux publics, conduits par le ministre Léon Armel Bounda Balonzi et les principaux responsables de la Sécurité Pénitentiaire dont le Général de Brigade Jean Germain Effayong Onong, Commandant en Chef dudit corps, le ministre de la Justice les a invités à mettre en place, une équipe censée veiller aux études et à la conception du projet.

Par ailleurs, les enjeux de ce projet sont considérables. En effet, le gouvernement gabonais ambitionne de respecter les normes internationales en matière de construction de prison avec en ligne de mire, l’exigence de respect des Droits de l’Homme. Pour ce faire, Erlyne Antonela Ndembet Damas a rappelé aux parties concernées de travailler avec pragmatisme dans la conduite du dossier et de faire des comptes rendus hebdomadaires de l’évolution des études devant aider à la réalisation du projet.

Le Gabon est membre du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Les autorités gabonaises souhaitent s’arrimer aux normes internationales en améliorant les conditions de détention des prisonniers et ainsi respecter les droits de l’Homme dans les prisons du territoire national.

LK.

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