Justice : Encore une vaine tentative de rencontre

20 avril 20150
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Ce lundi à midi Jean de Dieu Moukagni Iwangou et ses amis du Front uni de l’opposition ont tenté de négocier une rencontre entre les avocats et leurs clients détenus à la PJ, les dames Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint. Toutes deux ont été appréhendées samedi dernier, chacune à son domicile à Libreville.

Un groupe composé de parents et des membres du Front uni de l’opposition pour l’alternance se tenait à nouveau ce midi à l’entrée du siège de la police judiciaire. Depuis samedi, ces derniers tentent de s’enquérir de l’état de leurs proches. Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint ont été arrêtées très tôt ce matin-là.

Ni leurs parents, ni leurs avocats, encore moins les membres de l’opposition n’ont encore été autorisés à les rencontrer. Au portail de la PJ, des agents leur ont fait savoir que « le commandant de police et son adjoint sont en réunion ». Face à ce refus, Moukagni Iwangou a rappelé devant la presse que c’est la Loi qui autorise à une personne détenue de prendre un avocat. Il a dit ne pas comprendre l’attitude des autorités.

L’opposant Jean Ping avec des militants du Front Uni

Ces dames seraient soupçonnées d’avoir une part de responsabilité dans l’incendie criminel survenu à l’Ambassade du Bénin, le dimanche 12 avril. Cette arrestation intervient au moment où un double deuil frappe le Gabon. La perte de Rose Francine Rogombé, président de la République par intérim, et celle d’André Mba Obame, un leader de l’opposition radicale. Depuis le décès de ce dernier, le climat sociopolitique a pris un regain de tension.

Georges-maixent Ntoutoume

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