«  Ma vie est en danger, venez me sauver… », tels ont été les derniers mots prononcés par le Président Haïtien Jovenel Moïse juste avant son assassinat aux alentours de 1h30 du matin. A deux reprises, il aurait contacté des membres de la police nationale leur intiment l’ordre de le sauver, mais en vain...

Un imbroglio total car le groupe d’intervention a éprouvé des difficultés à se rendre à la résidence. Cependant, comment expliquer une telle absence d’hommes de sécurité pour un chef d’état ? Pourquoi ont-ils mis autant de temps ? Le flou est encore entretenu dans cette histoire. Le drame aurait pu être évité si le chef de la police nationale avait été prompt à l’appel du numéro un Haïtien. Car il est évident que le ou les commanditaires veulent plonger le pays dans un chaos où le climat social et économique n’est pas rose.
Son épouse, Martine Moïse, souhaite poursuivre le combat de son mari. En attendant, ses obsèques le 23 juillet.

Freid KOUMBA/MT