RDC/UA : L’Ong Malachie à Kinshasa pour discuter des question de résolution des conflits sur le continent

29 janvier 20220
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Pepecy Ogouliguendé, Présidente de l’Ong Malachie a activement participé à la Formation des femmes médiatrices dans la Résolution des conflits qui a eu lieu à Kinshasa du 24 au 27 janvier 2022. Plusieurs femmes africaines et leaders ont pris part à cette rencontre pour une Afrique qui gagne.

Les conflits sont légions en Afrique, le respect des droits de l’Homme souvent bafoué, femmes et enfants, les premières victimes de ces maux qui minent le continent noir. Comment apporter des pistes de solutions pour mettre fin à ces diverses violences qui endeuillent, désolent, font couler beaucoup d’encre et de salive, des larmes et du sang ? Autant de questions qui suscitent l’expertise des médiateurs(trices) pour résoudre ou mettre fin à un conflit, faciliter un accord pour maintenir la paix, la cohésion sociale...

Ayant pris part à cette rencontre de Kinshasa en RDC, la Présidente de l’Ong Malachie, Coordonnatrice de la Plate-forme Gabon Groupe Résolution 1325 et Point focal COPAC Gabon, Pepecy Ogouliguendé, estime qu’avant le Covid-19, le taux des violences économiques était très élevé chez les femmes. Pour elle, des actions sont menées dans son pays à travers le Programme "Gabon Égalité", initié par la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, qui lui avait décerné le Premier Prix de la Fondation.

Ainsi, parlant de son pays, Pepecy Ogoulinguendé reconnait les efforts du gouvernement gabonais dans le traitement des questions liées à la femme, où le Président gabonais les a particulièrement rendus possibles à travers « La décennie des Femmes gabonaises » où l’on traite des questions qui s’intéressent à son objet dans sa globalité.

La lauréate du 1er prix Agathe Okoumba D’Okwatseghe édition 2021, remis par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, dont la fondation éponyme organise chaque année ce prix au profit des femmes battantes, salue le travail de la RDC qui se distingue par l’inclusion de la Société civile travaillant avec le gouvernement. Pour elle ,c’est une bonne pratique à copier par les femmes du Gabon.

Le respect des Droits de l’Homme est l’un des défis majeurs de ce siècle, a t-elle rappelé. L’Afrique, soutient-elle, a connu au lendemain des indépendances, une période marquée par les carences économiques et les frustrations sociales, l’inégale répartition des richesses et des chances entre les peuples, les conflits violents, les coups d’État militaires, l’instabilité politique, la dictature et la corruption.

La pauvreté extrême, l’inégalité entre les sexes, les politiques d’exclusion, l’analphabétisme, l’absence de sécurité sur le plan social, économique, religieux, politique et la faible participation au processus de démocratisation sont autant de maux qui pour elle, ont marginalisé les femmes et ont empêché l’Afrique de mettre à profit les talents, l’expérience et les compétences de ces dernières en tant que promotrices de la paix et du développement.

MTM

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