Je tiens à réagir vivement à la décision courageuse de ne pas renouveler le contrat accordé à la société Addax Petroleum, dont la date butoir est arrivée à expiration le 11 mars 2024. Il est essentiel que les autorités gabonaises exigent de la société Addax Petroleum de régler toutes ses dettes, notamment en raison des nombreuses affaires en suspens devant les tribunaux.

Il est crucial que la GOC n’acquière pas les champs de Obangue et Tsiengui avec un tel passif, car cette société a commis de nombreux abus qu’elle doit réparer avant son départ définitif. Personnellement, j’attends toujours depuis 15 ans le règlement de mon solde de tout compte et de mes indemnités de licenciement.

De nombreux employés ont été victimes des pratiques abusives de cette société, mais sa puissance financière lui a souvent permis d’échapper à ses responsabilités. Cependant, le CTRI a eu le courage de refuser le renouvellement du contrat, apportant ainsi un espoir aux Gabonais qui ont subi les abus de ces entreprises richissimes.

Je demande instamment au gouvernement de Transition d’être vigilant et d’insister pour que Addax Petroleum règle tous ses problèmes avant son départ, afin d’éviter de reproduire les mêmes erreurs que celles vécues par les anciens employés d’Air Gabon, Gabon Poste, Gabon Telecom, et d’autres.

Il est primordial que chacun assume ses responsabilités, permettant ainsi à la GOC d’exploiter ces champs dans un climat de sérénité absolue.

La vigilance est de mise dans toutes les décisions, car il est souvent trop tard pour agir une fois que les problèmes sont révélés.

Armand DAGRAÇA TCHITEMBO,
Ancien Directeur général adjoint de Panafrican Energy,
ancien Directeur général adjoint de Addax