Avec une gestion quelque peu opaque à la tête de la fédération gabonaise de football, le gérant de l’ instance faîtière veut à nouveau briguer un troisième mandat. Souvent décrié et chahuté par un management approximatif, l’opinion souhaiterait désormais véritablement un renouveau.

Avec les problèmes liés à la gestion de la sélection nationale lors de la dernière CAN au Cameroun. Pierre Alain Mounguengui n’a jamais daigné répondre à des sollicitations pour éclairer, sinon faire la lumière dans cette affaire plus ou moins sensible. Certes, une communication avait été faite pour annoncer que ce dernier serait face à la presse. Ayant par la suite été affecté par une situation familiale, plus rien n’a été fait à ce jour. Certainement un stratagème pour dissuader l’opinion et aller aux élections sans pression aucune.

Il est certes vrai que pendant son mandat, plusieurs formations en termes de recyclage ont vu le jour mais est-ce suffisant pour prétendre avoir bien géré la chose footballistique ? La marginalisation des sélections féminines qui ne demandaient que le stricte minimum est l’un des points sur lesquels il aura faillit. Au cours de ces 4 dernières années, l’absence considérable des structures de formation des jeunes s’est fait remarquer. Nous sommes consciencieusement d’accord que mettre un accent particulier sur la formation des jeunes garantit un avenir radieux de notre football.

Avec tous ces différents éléments énoncés, les 35 délégués qui voteront sont invités à faire preuve de neutralité. Le meilleur projet devra être voté. La date du 16 avril marquera un tournant historique du football Gabonais.

Djermy NGOMA