Olivier Youbounangoye se serait rendu à Ndjolé pour la supervision de ses travaux de construction. Il s’y serait rendu avec «  quelques-uns de ses frères et enfants ». Le disparu avait pour ambition plus tard, durant une randonnée certainement, de traverser le fleuve ogooué à la nage. Cela se fait savoir à travers une des vidéos, circulant sur les réseaux sociaux, filmées par lui-même avant de satisfaire sa tentation.
« Bonjour ma miss, je suis, comme tu le vois, sur un site paradisiaque au bord de l’Ogooué. Je suis en train de faire une étude de terrain, et j’ai envie de traverser l’Ogooué à la nage. Mais ceux qui sont avec moi ont tellement peur. Donc je leur demande de me filmer », a-t-il exprimé dans sa vidéo avant de se livrer à sa tentation de traverser le fleuve.

Plusieurs jours après, un membre de sa famille, présent lors de Olivier, va alors se confier à un média en ligne local en relatant le procédé de sa disparition : « Le courant l’a entraîné si bien que l’eau va très vite par là. J’ai tenté de le suivre au bord jusqu’à ce que nous l’ayons perdu de vue. Nous sommes allés chercher le moteur de la pirogue à cinq kilomètres. Puis, nous avons mis une équipe à l’eau jusqu’à 18h. En même temps, je me suis rendu vers 13h pour la déclaration auprès de la gendarmerie. Ce matin les recherches vont se poursuivre. En conclusion il avait mûri déjà son acte, car il a envoyé des vidéos et certaines pistes pouvant accéder au code de son téléphone. Ces vidéos nous les gardons d’abord au niveau familial  ».

Rappelons tout de même que quelques jours avant cet acte, à Lambaréné (à seulement 125,9 km de Ndjolé), un chef d’établissement scolaire a péri dans ce fleuve ogooué qui circule toute la province. Aux dernières nouvelles, rapporte un media, le corps « sans vie » du disparu serait remonté en surface après un rituel sur place des autochtones, ce mardi vers 11 heures, en présence de quelques membres de sa famille.

INOE