Sous une forte chaleur de l’après-midi du mercredi 19 décembre, une jeune lycéenne rentrant de l’école après une journée de cours, se fait brutaliser par deux jeunes délinquants, en pleine rue. La victime d’environ 16 ans subit les coups de ses agresseurs au moment de sa montée dans un taxi : « ils sont apparus de nulle part et ont commencé à la rouer de coups, sous les yeux d’une population en émoi », raconte une dame, témoin de la scène.

Quelques secondes plus tard, arrive le « spider man », un courageux inconnu, qui vient au secours de cette jeune fille. Il sera rejoint par un autre compatriote de bonne foi. « Chaque jour au PK 12, nous sommes victimes des vols, braquages, et même viols », affirme une commerçante du marché PK12.

Parmi les deux délinquants, un a pu être interpellé et rems aux agents des forces de l’ordre (policiers). L’autre, celui qui a arraché la trousse de la lycéenne a pris la fuite ; son téléphone portable et son argent pour le taxi étaient à l’intérieur. « La police n’est jamais là lorsque ces drames nous arrivent, elle passe son temps à raquetter des taxis. Elle n’assure pas le service de l’ordre, mais celui du désordre », criait une jeune dame.

Cette jeune fille ne serait pas la première victime. De nombreux jeunes, dans ce quartier, mènent une vie dissolue. La rue est devenue leur nouveau domicile : « c’est ici que nous trouvons notre mange pain », disent certains. Cette question de l’insécurité fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis des décennies dans la capitale. Que se passe-t-il avec les autorités compétentes ? pourquoi des solutions ne sont-elles pas trouvées pour diminuer l’insécurité ? Ou serait-elle plus puissante que l’autorité en place ?

Mylène Ntoutoume