Ces référents locaux auront pour principale mission d’assurer l’interface entre les acteurs clés (populations locales, administrations publiques, secteur privé) et la Commission Nationale d’Affectation des Terres (CNAT). Leur travail consistera, d’une part, à informer et sensibiliser les différents acteurs sur le Programme CAFI, notamment le PNAT, et d’autre part, de recueillir les plaintes et préoccupations inhérentes à la gestion du foncier et les remonter à la CNAT.

A l’issue de l’appel à candidature, près d’une vingtaine de candidats ont répondu à l’appel dont le processus se veut transparent, inclusif et participatif, conformément aux exigences du programme Initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI). Une commission mixte, composée d’un représentant du Gouvernorat, de la préfecture, de la société civile et de l’équipe du Conseil National Climat (CNC) a été mise en place pour l’évaluation des candidatures.

« Le choix du référent local a satisfait à une procédure transparente et inclusive car l’administration publique ainsi que la société civile, représentée par l’Association des personnes handicapées, ont été associés à ce processus  » a expliqué Clément Bibang, Président de la Commission d’évaluation des candidats et Secrétaire Général de province au Gouvernorat du Woleu-Ntem.

« Le processus a été non seulement transparent et inclusif mais surtout démocratique car la sélection a été faite de manière collégiale. C’est donc la commission qui a décidé et non pas un individu  » a ajouté Allogho François, Secrétaire Général de l’Association des personnes handicapées du Woleu-Ntem, membre de la commission d’évaluation, représentant la société civile.

Après l’étape d’Oyem, la sélection des référents locaux PNAT, à l’instar des ateliers de communication, se poursuivra très prochainement dans les différents départements du Woleu-Ntem avant de s’étendre sur toute l’étendue du territoire national.

JB/MT