Ndendé/Olam accusée de pollution à Iroungou

11 mai 20220
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Les habitants du village Iroungou sur l’axe routier Ndendé/Mouila à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu du département de la Dola, sont privés d’eau, leur rivière qui a le même nom que ledit village, est polluée par l’imprudence des employés de l’agro-industrielle du palme à huile. L’alarme a été déclenchée par les villageois

(Gabonews) : L’organisation non gouvernementale, Muyissi Environnement a pris le dossier entre ses mains. "C’est une pollution très grave" tempête le président, Ladislas Ndembet.

Cette situation de déversement des produits chimiques dans la rivière Iroungou a conduit les membres de Muyissi Environnement à parcourir les villages Ferra, Nanga , Iroungou, Mbadi et Mounigou pour attirer l’attention des communautés proches des plantations de palmiers à huile de la société Olam à propos des risques de santé qui guettent les habitants.

Le projet Renforcement du soutien aux communautés face à l’expansion des plantations industrielles de palmiers à huile dans la Ngounié se met en application par l’ONG Muyissi Environnement qui a décidé d’effectuer une mission d’information et de sensibilisation des populations.

Chenovie Valeska Nyangui Manyaka de l’ONG a commenté quelques dispositions du code de l’environnement à l’exemple de l’article 127 sur l’obligation de l’opérateur d’informer dans l’immédiat les autorités etc. Les habitants du village Iroungou ont opté pour la dénonciation des violations des normes environnementales. Aurélien Kassa Kassa dudit village a résumé le constat établi le 12 avril dernier, jour de la découverte de l’ampleur des dégâts environnementaux.

Le village est frappé par une lourde perdre de sa rivière : eau polluée, espèces halieutiques mortes, arbustes détruits. Invitée à discuter avec les populations à Iroungou, la société Olam reconnaît aussitôt les faits.

Parmi les exigences, en terme dédommagements, la communauté réclame 350 millions de FCFA à l’entreprise qui a placé des cuves de 3000 litres d’eau en attendant que la rivière retrouve une meilleure qualité d’eau.

Lors d’une rencontre , Olam a signé un accord mensuel de 900000f CFA pour une prise en charge des habitants soit 75000f à chaque foyer . A Nanga, le président de la plateforme des populations proches des plantations, Jannot Kassa Mouelé fait remarquer un nouveau phénomène, la présence des mouches depuis l’implantation de l’usine de production d’huile baptisée Mbadi.

Un conflit pourrait déboucher si rien n’est respecté par la société Olam indexée dans ces dérives environnementales. Le service communication d’Olam répond par le silence a la presse qui tient à obtenir la version de la direction.

DKT

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