L’Afrique n’a pas attendu l’accord de Paris pour conserver ses forêts. Voici pourquoi nous pensons que le développement durable appelle aussi à promouvoir des solutions basées sur la nature. En effet, le rôle des écosystèmes dans la lutte contre les changements climatiques n’est plus à démontrer, alors agissons durablement.

Il est certes essentiel d’amplifier et même d’accélérer les actions en faveur du climat. Depuis plusieurs années, la société civile n’a cessé d’emprunter la voie de l’adaptation aux changements climatiques avec des moyens mitigés.

Aujourd’hui, il n’est plus soutenable de prétendre à l’action climatique sans l’urgence .Certes à l’action, mais dans le cadre de nos contributions déterminées au niveau national (CDN) , unique mécanisme de la mise en œuvre de l’Accord de Paris dont notre pays est signataire.

A l’heure actuelle, malgré nos efforts sur le plan de la diplomatie climatique, il y a que, la CDN révisée du Gabon est toujours attendue. C’est à partir de nos CDN, qu’on pourra mieux analyser la pertinence de notre plan d’actions climatiques, qui nous présentera non seulement les actions climatiques envisagées pour chaque acteurs de la mise oeuvre, mais aussi les objectifs, les politiques et les mesures que notre gouvernement prévoit de mettre en musique pour répondre à nos ambitions de réduction des gaz à effets de serre.

On ne peut pas parler logiquement de financement climatique ou de marché carbone, lorsqu’on n’a pas jusqu’ici, pu évaluer le coût global de nos activités climatiques pour une planification budgétaire et ainsi soutenir l’application de notre CDN.

Fabrice NTCHANGO, Coordinateur du Roscevac Officiel et coordonnateur de la section gabonaise de PACJA