GABON : Menaces de grève dans les universités et grandes écoles,le SNEC pointé du doigt

30 octobre 20180
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Le Ministre de l’Enseignement supérieur et le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) avaient tenu une réunion le 24 octobre dernier.Plusieurs points avaient été abordés lors de cette rencontre.Des questions qui fâchent certains enseignants avaient été aussi du rendez-vous,mais qui pour des raisons"d’intérêts" pour les uns,ne trouvent pas des réponses pour les autres.C’est le cas de la situation administrative des enseignants en présalaire qui reste inchangée.

La situation administrative des enseignants en présalaire au sein des universités et grandes écoles reste préoccupante. A en croire les odeurs qui se dégagent au sein de ces institutions ....La réunion tenue entre le Ministre de l’Enseignement supérieur et le Syndicat national des enseignants chercheurs(Snec) n’augure pas des lendemains meilleurs si et seulement si ces enseignants en présalaire ne trouvent pas leur compte. Ce qui est d’ailleurs légitime,dira un d’entre eux. Parlant de la réunion qui a eu lieu entre les deux parties, il explique que "les enseignants appartenant à ce syndicat pourraient entrer en grève si, d’ici décembre, les situations administratives des enseignants en présalaire restent inchangées. À cela s’ajoute la possibilité d’une grève illimitée si d’ici le début des cours, les nominations, suivant les conseils d’administration des universités et grandes écoles, ne sont pas effectuées"
.

Au regard de ce qui précède, les autres enseignants sont invités à s’interroger sur les réelles motivations de leurs collègues syndicalistes :"Est-ce que ce syndicat se préoccupe des conditions dans lesquelles s’est déroulé le processus de désignation dans les différents établissements de l’enseignement supérieur. A l’ENSET par exemple, les dossiers de candidatures ont été déposés le jour même des auditions contrairement aux autres établissements" laissent-ils entendre.

Aussi, poursuivant leurs interrogations,ils se demandent pourquoi ce syndicat ne donne pas d’avis sur la décision de justice quand on sait qu’il a soutenu fortement la jurisprudence remise en cause par le Conseil d’Etat ? "Ce syndicat ignore-t-il cette décision de justice, ou incite-t-il implicitement le gouvernement à outrepasser le pouvoir judiciaire en nommant un chef d’établissement qui ne remplit pas les conditions ? De plus, on s’interroge sur la tenue d’une telle réunion sans que celle avec les chefs d’établissement des universités et grandes écoles ne soit tenue avec la tutelle sur les modalités de la rentrée académique 2018-2019".

Ils restent toutefois étonnées du silence participatif du représentant de ce syndicat à l’ENSET qui pourtant,selon eux, connait les exigences de formation des formateurs. "La non-reprise des cours pour cause de nomination des dirigeants d’établissement serait-elle vraiment justifiée"se demandent-ils. Ce syndicat défend-il réellement les intérêts des étudiants en particulier et du pays en général ? La question reste posée.La réponse est attendue.

LENFANT SOLEIL

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