FORMATION ET EMPLOYABILITE DES JEUNES/Le projet de renforcement des capacités poursuit son chemin

14 décembre 20180
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Le ministre du travail, Julien Nkoghe Bekale, donnant des instructions au comité de pilotage, lors de l’ouverture des travaux

Le ministre du travail, Julien Nkoghe Bekale, donnant des instructions au comité de pilotage, lors de l’ouverture des travaux

Le comité de pilotage du projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (RC/EJPS) était en réunion ce vendredi 14 décembre à Libreville. Le ministre du Travail, de l’Emploi, chargé de la Formation professionnelle, Julien Nkoghe Bekale a ouvert la séance des travaux.

L’idée est de contribuer à l’amélioration de l’employabilité des jeunes et renforcer l’inclusion sociale dans le pays. De nombreux jeunes sont au chômage à cause de l’inadéquation formation-emploi. Ledit projet a donc pour objectif de résoudre cette équation : « C’est un projet qui vient en appui aux efforts du gouvernement à la réforme de la formation professionnelle dans son entièreté. Ce projet a plusieurs bénéficiaires, le département de formation professionnelle qui est rattaché au ministère du travail, nous avons l’éducation nationale à travers l’enseignement technique, le ministère de la santé qui a des établissements de formation professionnelle, une partie inclusion sociale est aussi prise en partie dans ce projet par la couverture maladie de la CNAMGS », affirme Jean fidel Koumba, coordonnateur du projet.

L’initiative vise la prise en charge du jeune, depuis sa formation jusqu’à son insertion professionnelle. Il est donc question de lui permettre d’être utilisable sur le marché du travail. La démarche prendra aussi en compte l’inclusion sociale par la couverture d’assurance maladie.

La formation professionnelle est inhérente à des établissements d’enseignements répondant aux normes internationales. C’est pour cela que le comité de pilotage évoque aussi la restauration des écoles professionnelles : « ce projet va réhabiliter les établissements d’enseignement professionnelle pour résoudre les questions d’adéquation formation et emploi. Il est question d’acquérir les vraies compétences dont les opérateurs économiques ont besoin », a renchéri le coordonnateur. Les écoles de santé de Mouila, de Makokou, et l’INFASS de Libreville figurent sur la liste de réhabilitation.

Soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), le projet a été lancé le 23 janvier 2018. Ce partenaire du gouvernement gabonais entend appuyer les efforts des dirigeants en matière d’employabilité des jeunes mais aussi d’amélioration des structures de formation. Le comité de pilotage veillera à la production d’un programme de formation qui sera appliqué dans les différents centres.

GMN

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