(Gabonews) : Les enseignants et les élèves de l’école de Mbenaletembé vivent un calvaire. C’est une école primaire à cycle complet et également dotée d’un cycle pré primaire. 48 élèves, le Directeur de l’école, Jean Lydie Tsinga regrette que l’effectif soit en diminution.

L’école s’est implantée au tout début des années 70. Les 5 enseignants peinent à remplir certaines tâches faute de tableaux adaptés, la dolesine perd de sa qualité. Le chargé des cours de la 1ere et 2eme années, Raymond Moungonga confie que la craie ne tient plus correctement. Par amour du travail, il avoue forcer.

Les effectifs sauvages connus dans les classes des établissements en milieu urbain n’a pas lieu à l’école de "Mbel". Il n’y a pas beaucoup d’élèves dans ma classe, souligne Jérémy Moukoumbi Okaba de la 2eme année.

Le travail manuel afin de lutter contre l’insalubrité est respecté puisqu’un programme hebdomadaire est établi depuis la rentrée des classes. Aucun robinet d’eau n’existe à l’école. On apporte de l’eau depuis la maison, on prend à la rivière, précise C.K de 5eme année.

La préparation des cours se fait encore à la lumière de la lampe à pétrole. Pour une petite amélioration du travail, personnellement, le Directeur de l’école de Mbenaletembé, Jean Lydie Tsinga s’est équipé de panneau solaire, d’un ordinateur. Il appelle les enfants du village de la diaspora à soutenir l’école en sus des efforts du gouvernement. Les parents d’élèves se mettent en marge, ce que regrette une mère de famille. L’école de Mbel veut mieux.

DKT