Après les salutations d’usage, le Ministre a donné la parole au Délégué Général de la CONASYSED qui est revenu sur les points ci-après :
–  La nécessité de maîtriser la pandémie COVID-19 avant toute reprise des cours ;
–  L’administration d’un remède à titre préventif et curatif tel que la Fagaricine, le Covid organic ou l’Apivirine à toute la population gabonaise en général, et aux enseignants et élèves en particulier ;
–  Le suivi du respect de toutes les mesures barrières par les populations ;
–  L’organisation du CEP, du BEPC et de tous les examens de l’enseignement technique et professionnel, et de la formation professionnelle ;
–  Le paiement intégral des vacations 2018 et 2019 ;
–  L’octroi de l’indemnité COVID-19 aux enseignants qui reprendront les cours, car ils seront exposés aux risques de contamination à la maladie.Ces préoccupations des enseignants sont pour les responsables de la CONASYSED des exigences pour une reprise des cours apaisée le 20 juillet prochain.

En outre, les membres du bureau ont sollicité du Ministre la satisfaction des points ci-après pour aborder en toute sérénité la rentrée scolaire 2020-2021 :
–  La régularisation de toutes les situations administratives des enseignants (recrutements, intégrations, titularisations, avancements automatiques, mises en stage, reclassements après stage) ;
–  Le paiement des rappels solde ;
–  La construction d’établissements scolaires équipés en laboratoires, bibliothèques, salles d’informatique, plateaux sportifs ;
–  L’organisation des concours interne et externe d’entrée à l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) et à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) ;
–  La prise du décret revoyant et corrigeant les nominations du 30 septembre 2019 à l’Education Nationale ;
–  La satisfaction des autres points du cahier des charges de la CONASYSED.
Reprenant la parole, le Ministre a réitéré la position du gouvernement sur l’organisation des examens. L’administration a choisi d’organiser 9 examens sur 11 dont le BAC.

Hormis le CEP et le BEPC, tous les examens de l’enseignement technique et professionnel seront organisés. Le gouvernement a préféré annuler les examens qui ne permettent pas aux élèves de changer de cycle. C’est le cas du CEP et du BEPC. En outre, il souhaite que pour l’avenir, une réflexion soit engagée sur la suite à donner à nos différents examens en ce qui concerne leur organisation. En plus selon le Ministre, le Gabon est l’un des pays les plus contaminés par rapport à la taille de la population. Dans nos établissements, 20 % des élèves sont hypertendus et diabétiques. Environ 600 établissements n’ont pas de système d’adduction d’eau et des latrines, et que pour la mise en place de tout cela, le partenaire principal qui a promis aider le Gabon a besoin de beaucoup de temps.

Des solutions palliatives sont envisagées par le gouvernement pour les élèves qui ne pourront pas passer le CEP et le BEPC selon le Ministre, il s’agit notamment de la délivrance aux élèves de 5e année primaire et des élèves de 3e du secondaire , des attestations tenant lieu des diplômes en lieu et place du CEP et du BEPC. Ces attestations tenant lieu des diplômes ne sont pas des diplômes car juridiquement nous savons comment on obtient le CEP et le BEPC a ajouté le Ministre.

S’agissant de l’épreuve de l’EPS au BAC, afin de respecter l’argument scientifique et éviter la propagation du virus, l’EPS se fera par écrit et un candidat ne doit pas avoir une note en deçà de dix(10) selon le ministre.

Pour ce qui est du traitement préventif et curatif sollicité par la CONASYSED par l’administration à la population en général, aux enseignants et élèves en particulier, de la Fagaricine, du Covid organic, de l’Apivirine, l’avis du comité d’éthique s’impose.
Par ailleurs, le Ministre s’est engagé à :

–  Soumettre à nouveau la préoccupation de la prime spéciale covid pour les enseignants reprenant les cours le 20 juillet prochain à monsieur le Premier Ministre Chef du gouvernement ;
–  Faire prendre un décret corrigeant les nominations du 30 septembre 2019, avant la prochaine rentrée administrative ;
–  Inviter les organisations syndicales pour la vérification des mesures de sécurité sanitaire d’une part et d’autre part les établissements en construction ;
–  Vulgariser le travail qui se fait en préparatif de la régularisation des situations administratives et des concours de l’ENI et l’ENS ;
–  Présenter dans les tous prochains jours un tableau synoptique des effectifs des enseignants matière par matière et province par province ;
– Rationaliser les effectifs des enseignants.

Le ministre a également informé la CONASYSED de la fermeture de 180 établissements du primaire pour multiples raisons. Ces établissements sont non fonctionnels. La liste desdits établissements a été remise à la CONASYSED.

En ce qui concerne l’épreuve d’EPS au BAC, la CONASYSED a fait remarquer au ministre qu’elle pouvait se faire physiquement et collectivement par groupe de 20 en respectant les mesures barrières tout comme se fera de manière dérogatoire le transport des élèves dans les bus affrétés par le gouvernement par groupe de 20 ou lors de la reprise des cours par groupe de 20 par salle. En effet, tous les candidats en dehors des inaptes, n’ont pas suivi les cours d’EPS à l’écrit.

Enfin, les partenaires sociaux ont demandé au ministre d’être leur portevoix auprès des plus hautes autorités du pays en allant faire un plaidoyer afin d’apporter des réponses satisfaisantes à leurs préoccupations.

En dépit de cette réunion avec le ministre de l’éducation nationale, la CONASYSED a réitéré ses préoccupations urgentes qui conditionnent la reprise des cours le 20 juillet 2020 à savoir :

–  la maîtrise de la pandémie COVID-19 ;
–  l’administration d’un remède à titre préventif et curatif tel que la Fagaricine, le Covid organic ou l’Apivirine à toute la population gabonaise en général, et aux enseignants et élèves en particulier ;
–  Le suivi du respect des mesures barrières par les populations ;
–  L’organisation du CEP et du BEPC ;
–  le paiement intégral des vacations de 2018 et 2019 ;
–  L’octroi de l’indemnité COVID-19 aux enseignants qui reprendront les cours, car ils seront exposés aux risques de contamination de la maladie.

Fait à Libreville, le 11 juillet 2020.
Pour la CONASYSED,
Le Délégué Général
Louis Patrick MOMBO