Tentative d’influence et d’intimidation à 20H13 : le ministère de la Jeunesse pointé du doigt

18 avril 20240
Partager

Les Conseillers Jeunesse et *"Juridique" du Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts seraient-ils devenus des agents du B2, de la DGR ou des Procureurs de la République Gabonaise ? Assistons-nous là à une attaque contre les leaders jeunesse associatifs ?

Après certains assauts contre *Âgée Mayaké et Edgard Fernandez Edou et Gildas Mebale M’Amlogh’Eva, respectivement Présidents des Conseils provinciaux de la Jeunesse de la Nyanga, du Moyen Ogooué, et Secrétaire Général du Conseil National de la Jeunesse du Gabon*, des tentatives d’intimidation ont été faites cette semaine à l’endroit du *Président de la Junior Entreprise Conseil (JEC)*, afin d’amener ce dernier à retirer la requête en dissolution du Bureau Exécutif National du Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG), introduite auprès *du Tribunal de Première Instance de Libreville et de la Cour Constitutionnelle, avec pour copies d’information à la Présidence de la République Gabonaise, à la Primature, au Sénat, à l’Assemblée Nationale, au Conseil Économique Social et Environnemental, au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, au Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts et aux Associations et Organisations de Jeunesse.*

Une situation qui, si justice rendue, pourrait mettre en mal le Ministre de la Jeunesse, notamment sur *la violation des dispositions statutaires et réglementaires du CNJG en leurs articles 15, 22, 25, 31 et 34 relatifs à la mise en place dudit bureau du CNJG et son fonctionnement.*

Comme le dirait la sagesse africaine : *"Le bâton avec lequel tu frappes serait celui avec lequel tu serais frappé."*

C’est aux environs de *20H13 du lundi 15 avril 2024, que le Président de la Junior Entreprise Conseil (JEC) a été contacté par le numéro : 066 13 41 85. À l’autre bout du fil se trouvait une personne se présentant comme Mme X*, se réclamant du titre de Conseillère Juridique du Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts, et agissant en présence de son Collègue, Conseiller Jeunesse, Monsieur Patrick RATANG de nous convier à *une « réunion de conciliation ».

L’objectif de cet appel était clair : négocier une conciliation afin de retirer la requête en dissolution du Bureau National du Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG), introduite auprès des instances juridiques et des institutions gouvernementales.*

Cette requête met en lumière des irrégularités dans la mise en place du Bureau National du CNJG et pourrait potentiellement incriminer le Ministre de la Jeunesse ainsi que le Bureau National actuel. Une méthode d’influence et d’intimidation, employée au-delà des heures de travail et conventionnelles, soulève des questions quant à l’éthique de travail au sein du *Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts*. D’où la question de savoir si les Conseillers Jeunesse et *"Juridique" du Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts seraient-ils devenus des agents du B2, de la DGR ou des Procureurs de la République Gabonaise ?*

La Junior Entreprise Conseil (JEC) envisage de saisir les juridictions compétentes face à ces tentatives d’intimidation et de trafic d’influence.

Cette affaire révèle des pratiques d’interpellations douteuses et les possibles abus de pouvoir au sein du *Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts*, remettant en question le style de management de ce département ministériel.

Pour le Bureau Exécutif de la Junior Entreprise Conseil (JEC) réunit en session extraordinaire à cet effet : *« la Communauté Internationale et Nationale, avec un regard particulier des jeunes nous observent.

À l’heure de la transition, il est impensable de tolérer qu’une certaine frange de la jeunesse, influencée par certaines personnes tapis dans l’ombre et bien placés, perpétue la mauvaise gouvernance associative et enfreigne les textes du Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG), contribuant ainsi à l’obscurcissement de l’image de la jeunesse gabonaise. "Nous avons une totale confiance en la justice de notre pays et en ses juristes compétents et expérimentés, c’est pourquoi, malgré les multiples tentatives d’intimidation, nous maintenons fermement notre requête de dissolution du Bureau Exécutif National du CNJG. Personne n’est au-dessus des dispositions statutaires et réglementaires du CNJG et de la loi  ».*

Au regard de ce qui précède, le rendez-vous aura probablement lieu au B2, à la DGR ou devant le Procureur de la République.

Sagesse Africaine : *"À trop vouloir grimper sur le dos du lion, on risque de se faire dévorer par ses propres ambitions."*

EOO

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire