« Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher, rien n’est trop grand quand il s’agit de la santé des Gabonaises et des Gabonais », a déclaré le chef suprême des Forces gabonaises de défense et de sécurité à l’issue d’une inspection de l’hôpital médico-chirurgical de campagne dressé au stade de Nzeng-Ayong, visite qui faisait suite à celles conduites un peu plus tôt aux postes médicaux avancés déployés à Cocobeach, Kango et Owendo.

Conduit par le directeur général du Service de santé militaire (SSM), le Médecin-Général Inspecteur Jean-Raymond Nzenze, accompagné par les ministres de la Défense nationale, de l’Intérieur, de la Santé et de la Communication, le Chef de l’État s’est félicité de l’évolution de ces manoeuvres dont il fut le premier concepteur en 2000, à la demande de feu Omar Bongo Ondimba : « Elles nous ont permis de mettre à jour la carte sanitaire du pays et ainsi de répondre à une très forte demande en matière de médecine de proximité. L’égalité des chances est aussi celle de l’accès aux soins pour les populations rurales ».

Adossé à une école d’application (EASSML), devenue un centre d’excellence de la CEEAC dans les domaines de la médecine d’urgence, de la médecine de catastrophe et de la médecine tropicale, le Service de santé militaire doit, a insisté le Président de la République, oeuvrer plus encore pour se rapprocher des patients en mutualisant ses actions avec la médecine civile. À l’exemple de l’intégration de la Croix-Rouge gabonaise dans ces manoeuvres 2016.

Du 23 au 27 mai, l’armée déploie ses personnels (308 personnels dont 25% de femmes, dont 18 médecins, 9 chirurgiens, 3 dentistes, 7 pharmaciens, 3 psychologues, 3 biologistes et 67 agents paramédicaux) et ses équipements pour des consultations de médecine préventive (17.000 lots kits dentaires, moustiquaires et préservatifs déjà distribués) et curative (déjà 8300 consultations, 44 opérations, 608 actes gynéco, 4350 ordonnances).

DCP