« Nous avons plus de 100 blessés à l’hôpital militaire, a indiqué le Chef de l’Etat. J’ai rencontré des hommes vaillants qui ont fait leur travail, celui de protéger les populations, la République. Certains ont reçu des balles, d’autres ont été poignardés. Rien ne peut justifier une telle violence, rien. Surtout lorsqu’on prétend avoir à coeur la sécurité des personnes ».

Pour Ali Bongo Ondimba, il convient de louer le professionnalisme de ces hommes qui, dûment commandés, placent leur action au service de la consolidation de l’état de droit. «Je suis venu encourager ces hommes qui ont agit avec beaucoup de souplesse et n’ont pas répondu aux provocations dont nos forces font l’objet tous les jours. N’eût été leur sang froid, l’issue aurait été catastrophique ».

« Nous sommes tous Gabonais et nous voulons tous le bien de notre pays. Rien ne peut et ne doit s’opposer à un retour au calme et à la paix. La politique ne doit pas conduire à de tels dérapages. Nous avons voulu construire un Etat de droit, un Etat démocratique, et dans un Etat de droit quelle que soit la contestation il existe des voies légales de recours, autres que ce qui s’est passé, et que nous ne devrions plus voir ».

Adossé à une école d’application (EASSML) devenue un centre d’excellence de la CEEAC dans les domaines de la médecine d’urgence, de la médecine de catastrophe et de la médecine tropicale, le Service de santé militaire, que dirige le médecingénéral des Armées Jean-Raymond Nzenze, déploie une offre complète de soins au sein de cet établissement.

DCP