L’histoire est écrite. La décision est prise. Paris a dit. Les points sont mis sur les i. C’est mission accomplie. Martine Aubry et amis sourient à Gauche. Sarkozy est sûrement fini. Tant pis pour lui ! Il a été puni et vient de boire le calice jusqu’à la lie. C’est pourri ! Il a senti ! L’esprit Kadhafi n’a pas fini de haïr et de vomir Sarkozy. L’avenir nous en dira un peu plus. Une longue série, nourrie et murie de hantise, peut désunir son parti. Pis encore, les critiques fusent. Les actes démoniaques sont et seront mis à nu ici et là. Il a peut être été anéanti. Son hypocrisie et son insolence lui ont sans doute joué des tours. Les autres sont avertis. Obama, attention à l’esprit Ousama ! Nicolas n’a pas pu supporter le goût de la cola. Bon appétit !!!

Sarkozy se souviendra à jamais des Gabonais de Paris. Oui ! Les Gabonais de Paris qui ont eu un mot à dire et ont véritablement contribué à son échec aux primaires de la Droite française. Il avait été et pourtant averti. Averti que 2016 n’est pas 2009. Il n’avait pas compris à cause de son mépris. Il vient de payer de son arrogance et de son mépris à l’égard de la vie humaine. Sans oublier son insolence. « Maudit soit Sarkozy ! » ainsi crient les victimes des pays en conflit. Il est bien maudit disent-ils. Maudit par les larmes et le sang qui coulent et continuent de couler en Afrique de par sa faute, soupirent ceux qui sont endeuillés et qui croupissent derrière les barreaux…

C’est le prix à payer pour Sarko après avoir avili et mis, avec compagnie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, Tripoli et Benghazi à sang et à feu. La Lybie est dans un coma profond. Le Mali subit les convulsions d’une maladie de la comédie politique. Le pays d’Ibrahim Boubakar Kéïta est sous perfusion. La Mauritanie est en danger de contamination. L’Algérie et la Tunisie prient. Tous ces pays sont en mode alerte contre les groupes islamique, salafiste et djihadiste Ansar Dine et Aqmi. La Libye et l’Italie unies sont amies, comme Kadhafi l’était avec son Berlusconi. Berlusconi qui, sans doute, est ravi et sourit à la vie. Sauf que le pays du spaghetti est envahi par les immigrés. Vivre ou mourir, ils ont fait le choix. Il faut se battre pour la survie. Advienne que pourra !

Bangui n’est pas tranquille. Ni les Nations Unies, moins encore Sangaris, ne garantissent véritablement la quiétude. Ils supplient la fameuse inconnue et hypocrite Communauté internationale de leur venir en aide. Mais rien ou presque n’y fait. De Bangui à Libreville en passant par Brazzaville, les cœurs sont meurtris. Trop de crimes commis. Les populations soumises à l’épreuve de l’impunité ne savent plus parfois à quel saint se vouer. Le silence des peuples en ces villes est assourdissant.

Mais attention…l’esprit Kadhafi n’a pas encore fini de perturber Sarkozy !

Martial TSONGA

Photo : DR