KOULA-MOUTOU : Les enfants et la passion du Basketball au bord de la Bouénguidi

30 mars 20180
Partager

Ils font du basketball leur passion. Les jeunes Koulois, garçons et filles, pratiquent cette activité sportive, pour un jour, espérer jouer au niveau professionnel. Deux fois par semaine, ils s’entrainent au complexe sportif du CDI Paul Kouya de la capitale provinciale de l’Ogooué-Lolo,au bord de la Bouénguidi. Pour être en pleine forme, physique et mentale, chacun donne le meilleur de lui-même tout en écoutant les conseils de leur coach Abel. Notre équipe de reporters les a surpris en pleine séance d’entrainement , ce mercredi 28 mars 2018 sous un temps ensoleillé de Koula-Moutou.

Apprendre aux enfants à vivre en groupe, le goût du partage, avoir la maitrise de soi et surtout à cultiver les valeurs sociales, sont entre autres valeurs que le coach Abel Moungombi, inculque aux amoureux du basketball de Koula-Moutou. Ils sont âgés de 10 à 14 ans. Deux jours par semaine, mercredi et vendredi, le Coach se retrouve avec ceux qu’il appelle affectueusement ’’mes enfants’’. Les séances d’entrainement s’imposent. Mais bien avant, c’est la prière. Ils se tiennent la main dans la main en formant un cercle et prient ensemble durant quelques minutes. Après la prière, les consignes ensuite viennent l’activité de basketball proprement dite.

10 à 14 ans, c’est la tranche d’âge des jeunes entrainés par Abel Moungombi. «  Il faut apprendre aux enfants, non seulement à tapoter ou à shooter une balle, mais leur inculquer les valeurs de la société. Le vivre ensemble, le partage, le respect et surtout le fair-play sont entre autres valeurs que je partage avec ces enfants, qui demain, deviendront des professionnels » dit Abel Moungombi avec autant de conviction. Il dit croire et continuer d’entrainer les enfants, malgré certaines difficultés qu’il rencontre souvent. Passionnés de balle orange, ces jeunes basketteurs travaillent et espèrent atteindre le haut niveau. Ils disent tirer beaucoup de leçons des conseils de leur entraineur. Aussi, disent-ils, apprendre beaucoup des uns et des autres. « C’est une passion pour moi, le basketball. J’aime tellement tapoter à la balle orange que cette activité sportive me procure un réel plaisir. Je suis un enfant épanoui,confesse aisément Eprhaim.

Malgré de nombreuses difficultés rencontrées, Abel Moungombi et les amoureux de la balle orange ne se découragent pas. Ils disent être en manque de maillots, de ballons et bien d’autres …Ils continuent d’être éloignés de l’oisiveté.Il faut toutefois signaler que le basketball et d’autres activités sportives restent les moyens de divertissement de la jeunesse kouloise. Comme quoi « Sans divertissement, il n’y a point de joie. Avec divertissement, il n’y a point de tristesse » dira le philosophe français du XVIIe siècle, Blaise Pascal dans ses Pensées.


Martial TSONGA MBICKA

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire