"L’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et l’on y rencontre de ce fait, plusieurs défis à relever" Michaelle Edoh

15 novembre 20220
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Michaelle Edoh est styliste d’origine gabonaise vivant au Canada. Elle a créé depuis plusieurs années déjà, ses activités entrepreneuriales. Elle est aussi écrivaine et auteure de plusieurs livres. Femme a multiple casquettes, elle se bat dignement pour se faire une place de choix au soleil. Pour elle, "L’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et l’on y rencontre de ce fait, plusieurs défis à relever".

1. Bonjour Michaëlle, vous êtes gabonaise et vivez loin de votre pays. Qui êtes-vous exactement ?

Bonjour Martial, je suis une jeune gabonaise vivant au Canada depuis une dizaine d’années et passionnée d’entrepreneuriat.

Beaucoup disent de vous que vous êtes une femme entrepreneure à plusieurs casquettes. Quelles sont ces casquettes que vous portez ?

En effet, je cumule plusieurs casquettes dont celles : d’épouse, de maman, d’écrivaine, de styliste de mode et de rédactrice/chroniqueuse pour un journal montréalais entre autres.

Dans votre univers entreprenarial, il y a sans doute des hauts et des bas...? Les avantages et les inconvénients... Parlez-nous en.

L’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et l’on y rencontre de ce fait, plusieurs défis à relever. Le plus important à mon niveau est celui de la gestion du temps ou encore de l’organisation. Car, pour arriver à jongler entre mes différentes casquettes au quotidien, il me faut trouver un équilibre entre ma famille et mes activités. Toutefois, lorsque je parviens à trouver cet équilibre en dépit des difficultés et à réaliser mes projets, cela m’est extrêmement gratifiant et me donne la force et la motivation de continuer.

Avec ces différentes activités, comment faites-vous pour vous en sortir, sachant que vous êtes femme au foyer ?

En réalité je suis salariée et non femme au foyer, bien que je voue un énorme respect à ces dernières. Je dois avouer que mon plus grand atout est le soutien infaillible que m’apporte mon époux au quotidien ainsi que dans tous mes projets. Sans cette aide précieuse, il me serait très difficile de parvenir à concilier aussi efficacement vie personnelle, travail et entrepreneuriat.

Parlant un peu de votre pays que vous avez quitté depuis quelques années déjà. Peut-on dire la promotion de l’entrepreneuriat peut être une porte de sortie pour le chômage de vos compatriotes restés au Gabon ? Quel conseil leur donnerez vous ?

Absolument oui ! Je pense que l’entrepreneuriat est effectivement la solution à une grande partie du problème du chômage au Gabon. Il ne s’agit pas non plus selon moi d’une solution miracle dans la mesure où, il ne suffit pas juste d’implanter des entreprises mais de veiller à les pérenniser sur le long terme. Je profite donc de cette occasion, pour rappeler à tous mes frères et sœurs gabonais.es qu’il n’y a pas de sot métier et que l’entrepreneuriat peut se faire à tous les niveaux.

Alors, si vous avez une idée d’investissement, peu importe votre capital de départ, ne remettez pas à demain ! Commencez là où vous êtes, avec ce que vous avez, faites ce que vous pouvez et allez aussi loin que vous pourrez. C’est ensemble que nous bâtirons un Gabon plus fort sur le plan socio-économique.

Propos recueillis par Martial TSONGAS MBICKA

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