GABON /ONU : Journée mondiale de la diversité culturelle

24 mai 20170
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Le Gabon, à l’instar des autres pays du monde, a célébré la Journée mondial de la diversité culturelle du 19 au 21 mai 2017 à Libreville. Au nom du Système des Nations Unies au Gabon, Vincenzo Fazzino, Représentant UNESCO a apprécié cette Journée à sa juste valeur, tout en estimant que : « Ce sont les adeptes du rite, qui doivent honorer le rite en premier ».

La Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement a été honorée au Gabon en présence du Système des Nations Unies. Le thème retenu à cet effet est : « Le rôle des femmes dans la sauvegarde et la transmission du patrimoine culturel immatériel pour la paix et le développement durable ». L’initiative de cette journée à été justifiée. Elle vise non seulement encourager chaque communauté à être fière de sa culture et, en conséquence, de la préserver en tant que vecteur de croissance et de développement, mais également d’inviter l’ensemble des cultures du monde au respect de cette diversité.

En livrant le message de la Directrice générale de l’UNESCO, Vincenzo Fazzino ne dira pas le contraire. Pour lui, le but de cette Journée est d’inviter l’ensemble des cultures du monde, à conjurer la tentation du repli sur soi en s’ouvrant aux autres. Irina Bokova, affirme que : « Tout comme la diversité naturelle est indispensable au maintien des écosystèmes, de même la diversité culturelle est un élément essentiel des sociétés dynamiques. La diversité culturelle introduit des idées et des perspectives nouvelles qui enrichissent notre existence à d’innombrables égards, nous permettent de croître et de nous épanouir ensemble. »

Selon le Représentant de l’Unesco au Gabon, l’ambition du Système des Nations Unies est de faire de cette journée, le point de départ d’un inventaire du riche patrimoine culturel immatériel de ce pays, en identifiant les éléments susceptibles de faire l’objet d’une inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité et les personnes ressources porteuses de ces savoirs endogènes.

Poursuivant ses propos, Vincenzo Fazzino estime que ces journées doivent être aussi l’occasion de faire de telle sorte que les habitants de ce pays, et les jeunes en particuliers, puissent se passionner pour ce patrimoine vivant et se l’approprier. S’inspirant d’un proverbe en Guisir, une des langues gabonaises, le Représentant de l’Unesco appelle les uns et les autres à promouvoir la culture de son pays. Comme quoi, dit –il : « « Ce sont les adeptes du rite, qui doivent honorer le rite en premier ».

TSONGA MBICKA

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