LE MONDE AFRIQUE : « Ali Bongo Ondimba ne sera pas à Paris le 11 novembre »

7 novembre 20180
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Malgré la crise de fatigue sévère annoncée à la présidence, différents journaux étrangers affirment qu’Ali Bongo est victime d’un d’AVC.

Malgré la crise de fatigue sévère annoncée à la présidence, différents journaux étrangers affirment qu’Ali Bongo est victime d’un d’AVC.

Face au silence des autorités gabonaises, la presse internationale semble prendre le relais pour informer sur l’évolution de l’état de santé d’Ali Bongo. Selon "Le Monde Afrique", le patient souffre d’un AVC et ne sera pas au rendez-vous de Paris le 11 novembre.

« Il est déjà acquis que le chef de l’État n’assistera pas, dimanche 11 novembre en France, aux cérémonies du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, où il était attendu », c’est le journal français Le Monde Afrique qui fait cette annonce hier 6 novembre, tout en soutenant la thèse d’une crise d’AVC : « selon plusieurs sources dignes de foi, Ali Bongo, 59 ans, a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) peu de temps après son arrivée à Riyad, le mercredi 24 octobre ». Une semaine avant, Reuters évoquait la même maladie.

Depuis deux semaines, les Gabonais s’abreuvent de toutes les sources dont dispose internet afin d’avoir une information neuve sur Ali Bongo Ondimba. Silencieux, le gouvernement n’a toujours pas livré sa version des faits. Aucune autorité n’affiche la volonté d’informer régulièrement sur l’évolution de la santé de leur patron.

Le silence soutenu autour de la maladie du fils d’Omar Bongo amplifie la crise de confiance entre le régime au pouvoir et le peuple. Câblés sur des télévisions de l’étranger pour la plupart, les Gabonais ne semblent attendre aucune nouvelle crédible des chaînes publiques de leur pays. Silencieuses aussi, ces dernières relaient pourtant au quotidien les activités présidentielles.

Le mutisme du gouvernement a créé une grosse vague d’informations de toutes natures. Sur la toile, l’image d’un individu hospitalisé aggrave la confusion depuis ce matin du 7 novembre. Certains estiment qu’il s’agit d’Ali Bongo, alors que d’autres réclament des éclaircissements : « moi je pense qu’on nous cache des choses. Il faut qu’ils fassent la lumière sur tout cela parce qu’on ne peut pas être dans un pays du Droit et ne pas être en mesure de dire ce qui se passe. Ils doivent nous dire parce qu’on ne veut pas être surpris. Je vois mes voisins acheter des sacs de riz, des vivres, parce qu’on chante partout que le pays va bouger… », a confié une dame qui n’a pas caché son angoisse.

GMN

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